Résumé : Certaines séries produisent au gré de leurs réécritures des « mondes palimpsestiques », où des « personnages-vestiges » partagent avec le public la mémoire des états antérieurs. Trois types apparaissent : les mondes des séries revival, soit des continuations ; les mondes réécrits, où le rapport à la continuité devient réflexif ; les mondes « hyperfluides ». Il s’agit de décrire des mondes modulables, motivés par des impératifs économiques (attirer un nouveau public, alléger le texte) ou esthétique (exploiter la complexité narrative, faire du palimpseste la fondation du récit).