Résumé : La dimension gestuelle du travail des animateurs a peu été prise en compte dans la recherche sur le cinéma. Les gestes représentent pourtant une porte d’entrée privilégiée vers un réseau d’interactions entre différents éléments du dispositif de création mis en place par un animateur. Nous verrons grâce à l’exemple de Gisèle Ansorge, qui anime du sable, que l’étude de la gestuelle permet de comprendre l’émergence de formes particulières et représente dès lors un outil heuristique utile au chercheur.