Résumé : Daniel Deshays a forgé un terme pour désigner l’« état d’un corps sonnant » : la sonance. Ce néologisme entend rendre compte de l’« espace-temps de la production du son ». Notre hypothèse est que le cinématographique, qui par essence conjugue les temporalités, via des spatialités, révélerait une re-sonance, une résonance. Pour mettre à l’épreuve cette proposition, on va examiner un film dont Daniel Deshays conçut pour partie la matière sonore : Le Voyage à Lyon de Claudia von Alemann.