Résumé : Les relations historiques et les rapports esthétiques entre le cinéma révolutionnaire mozambicain (1966-1987) et le Nouveau cinéma latino-américain des années 1960 et 1970 renvoient à un processus de suppression ou de franchissements des frontières et donc, au principe même de « traversée » dans toutes ses déclinaisons. Ces cinémas seront mis en rapport grâce à la notion de « cinéma de Libération », en tant que catégorie historique et esthétique, en même temps que politique et épistémique.