Résumé : À travers le récit personnel de son documentaire Trop noire pour être Française ?, Isabelle Boni-Claverie illustre sa position diasporique et celle de son cinéma. Elle déconstruit le secret familial et le mensonge républicain, illustrant l’imbrication du politique au personnel et à l’esthétique. La subjectivisation de la narration historique restitue une pluralité des perspectives qui enrichissent le récit conventionnel.