Résumé : Cet article étudie l’œuvre de Sharunas Bartas à partir des formes de la lenteur, de l’évidement et de la stase et esquisse une interrogation sur l’historicité des communautés filmées, légataires abasourdies de l’histoire et incertaines même de leur avenir. Le cinéaste paraît ainsi confier aux images de l’art d’informer un espace sensible tendu entre un passé devenu indisponible et un indispensable horizon politique où s’ébauchent et se donnent à voir des formes archaïques d’être ensemble.