Résumé : Dans les années trente Abel Gance tente la synthèse de la musique et du cinéma. Un grand amour de Beethoven (1936) est un biopic, Louise (1938) une adaptation de l’opéra-comique de Gustave Charpentier (1900). Comment éviter que la musique de Beethoven ne soit que l’illustration d’une histoire sentimentale dans le biopic ? Comment intégrer les dialogues et les numéros musicaux dans Louise pour que ressorte une trame narrative plutôt qu’une série de points d’orgue arrêtant l’action ?