Résumé : Cet article examine le cinéma dit « extrême » en relation avec l’œuvre romanesque de Céline et Qu’est-ce que la littérature ? de Sartre. Parce qu’il entretient un rapport agressif avec le lecteur, le narrateur célinien est un « Je » tyrannique qui met à mal le modèle de lecture théorisé par Sartre. Il met par ailleurs en lumière certains choix esthétiques de films extrêmement violents comme Irréversible (Gaspar Noé, 2002), qui entretiennent avec le spectateur des rapports également ambiguës.