Résumé : La politique des auteurs a souvent été pensée par le biais de la notion d’auteur, en la rapportant à ce qu’elle hérite de la tradition littéraire et à ce qui a pu la précéder dans l’histoire de la critique, délaissant la signification, l’extension même du signifiant « politique ». L’article montre comment cette politique participe à troubler comme à fabriquer du sensible, à modifier les hiérarchies, à redessiner les formes du visible et du dicible, à redécouper le sensible commun, à prendre part à une subjectivation politique.