Résumé : L’omniprésence de la surveillance dans les séries télévisées résulte de l’adaptation d’un outil réflexif cinématographique, le voyeurisme, à la narration sérielle. Ainsi, dans Person of Interest la surveillance est à l’image d’un dispositif sériel qui feint de livrer aux spectateurs les images les plus marquantes d’un monde fictionnel soumis à une couverture médiatique exhaustive et perpétuelle. Dans Homeland, la surveillance se fait scopophilie sécuritaire, qu’une série peut entretenir ou décourager.