Résumé : Des évènements aussi extrêmes qu'une révolution, une pandémie mondiale ou des attentats terroristes constituent des chocs politiques susceptibles d'impacter considérablement la confiance et la croissance économique. La Tunisie pour qui l'activité touristique est essentielle, vient de connaître ces trois évènements dont l'impact économique a été bien plus considérable que la crise économique de 2008. Cet article cherche à reproduire les faits stylisés observés en Tunisie à partir d'une modélisation stock-flux cohérente post keynésienne et d’un indice de confiance, puis de fournir des prévisions de l'impact économique de chocs exogènes.