Résumé : Partant de l’analyse comparative de la lecture que fait Maurice Blanchot de L’Étranger de Camus et du Ravissement de Lol V. Stein de Duras, cet article met au jour l’herméneutique de Blanchot ainsi que l’écart entre Duras et Blanchot au sujet de l’absence. Au-delà des différentes formes d’absence (absence de sujet et de centre dans l’œuvre), il s’agira de révéler la nature politique et éthique de cet écart, notamment par rapport à la question du neutre et de la « voix narrative ».