Résumé : Renart est au fil des branches déterminé par sa couleur : il est roux bien sûr, mais également jaune d’or ou aussi noir que l’encre. Le goupil promène partout, de branche en branche, cette pelisse qui capte le regard et paradoxalement dénonce sa ruse, son hypocrisie. Et pourtant, Renart est le maître en dissimulation : ses (mes)aventures semblent dans son roman autant d’initiations successives grâce auxquelles le goupil apprendra à être totalement sa couleur, à en faire la matrice de tous les possibles.