Résumé : Dans l’Esclarmonde en décasyllabes, Huon de Bordeaux se bat contre un griffon, moment épique que la translation en prose du XVe enjolive. Ces deux versions ont une part commune mais l’état d’esprit des narrateurs anonymes et le rapport à l’intertexte manifestent plusieurs écarts. L’étude s’intéresse aux descriptions, tonalités et conclusions qui caractérisent les narrations faussement jumelles, puis se tourne vers la réception qui relance l’intérêt exprimé pour la fiction en ancien français, revisitée par le moyen français.