Résumé : Les historiens du théâtre n’ont que peu porté d’attention à la présence animale sur les scènes du Moyen Âge. Pourtant, la transformation de la « beste mue » en personnage y tient une grande place. Quels types d’animaux étaient favorisés par les différentes esthétiques théâtrales en ancien puis en moyen français ? Comment la bête, réelle, artificielle ou figurée, était-elle intégrée à la représentation ? Comment y révélait-elle souvent l’envers du décor, l’humanité se donnant à voir dans le miroir de l’animalité ?