Résumé : Cet article traite d’un groupe de population jusqu’alors négligé en linguistique, les « Grands-Blancs » de la Guadeloupe. Il présente une étude exploratoire basée sur des interviews qualitatives, qui donne un premier aperçu de la transmission et de l’utilisation du français et du créole au sein de cette minorité, en contact avec les autres populations de l’île – et de la métropole. La phonologie du français de quatre informatrices, notamment la variation du /r/, y est également analysée.