Résumé : Cet article examine la place occupée par la notion de « droit subjectif » dans la conscience de soi de la modernité et rappelle comment la formation de ce concept a contribué à façonner l’identité juridique (par ex. la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen). Néanmoins, comme le montre un examen de la situation des droits subjectifs chez Hegel, il serait sommaire d’identifier la modernité juridique sociale et politique au triomphe sans partage des droits subjectifs.