Résumé : Les deux concepts de droits subjectifs et de citoyenneté sont mal identifiés en droit positif, si ce n’est par les implications dont ils sont porteurs. Mais le corpus doctrinal du droit français, privé et public, les identifie très bien et en fait deux entités à la fois radicalement différentes et étroitement solidaires. Aujourd’hui, de nombreux facteurs tendent toutefois à leur confusion conceptuelle, tandis que certains courants proposeraient plutôt de les fondre en une catégorie unitaire.