Résumé : Le propos de cet article est de montrer comment l’enlèvement constitue une réaction légitime des personnages qui affrontent des situations d’injustice dans deux romans belges : Feel good de Thomas Gunzig et L’Homme qui valait 35 milliards de Nicolas Ancion. Sur le plan de l’énonciation, Ancion évite de restaurer la justice et empêche son lecteur de rendre un jugement tandis que Gunzig parodie le genre feel good pour se livrer à une déconstruction des discours mensongers qui entretiennent l’injustice du système.