Résumé : Au xviiie siècle, une jeune autrichienne aveugle, Maria-Theresia von Paradis, suscite l’admiration tant pour ses talents musicaux que pour son adaptation à la vie sociale. Elle débute une correspondance régulière avec un autre aveugle érudit de l'époque, Johann-Ludwig Weissenburg, qui fait figure de précepteur. Ces textes, publiés en partie dans des journaux de l'époque, sont riches d'enseignements sur la condition des aveugles issus de milieu aisé dans la société européenne des Lumières.