Résumé : Couramment assimilée à la poésie, la création narrative dans les langues des signes mobilise pourtant des composantes esthétiques capables de dialoguer avec d’autres arts que la littérature : corps en mouvement, art de la scène, travail de l’image. Après une mise en contexte épistémologique, cette contribution propose, via l'étude politique et esthétique de l’œuvre de Jolanta Lapiak, une méthode d’analyse capable de saisir toute la complexité des œuvres considérées comme des objets intermédiaux.