Résumé : À partir des Deux Oraisons françoises de Le Roy, prelectiones d’un cours en français sur Démosthène, cet article propose d’interroger les conditions de possibilité d’un enseignement en langue vernaculaire à l’université au xvie siècle. La trajectoire particulière de l’humaniste, la labilité institutionnelle des lecteurs royaux, les revalorisations des savoirs pratiques et des langues vulgaires, ainsi que l’urgence de la crise politique rendent possible – et singulier – ce recours au français.