Résumé : Dans bien des écrits de Diderot, la musique soumet les autres arts à l’épreuve de sa propre spécificité ; elle fournit l’instrument d’une appréciation des autres disciplines ; et elle offre, in fine, un moyen d’approximation du génie des arts, dont le langage théorique et descriptif ne donne pas idée. Cet article propose d’analyser ces déclarations où l’art des sons, en tant que schéma d’argumentation et stratégie du discours, agit en faveur d’une définition du génie des arts au sens large.