Résumé : La confrontation du récit des mémorialistes (en l’espèce Saint-Simon) aux données des sources d’archives est menée à travers deux exemples contrastés qui s’éclairent mutuellement : 1° Les édits financiers de 1717, pour lesquels les archives permettent de produire un récit bien plus riche que celui que livrent les Mémoires. 2° La question de la promotion des princes légitimés au rang intermédiaire en 1694, où les Mémoires éclairent les archives et permettent de dégager l’essentiel des enjeux.