Résumé : L’article explore la façon dont l’auteur des Historiae sui temporis, tente de se laver de l’humiliation infligée à son grand œuvre à travers l’écriture de sa Vita, tout en prenant ses distances avec la sphère publique. Les mémoires de Jacques-Auguste de Thou revêtent ainsi une fonction judiciaire et complexifient la persona de l’historien en lui conférant une dimension plus intime, par l’usage de la poésie.