Résumé : Les écrits de Jeanne d’Albret apportent un éclairage supplémentaire à ses Mémoires. L’accent précoce sur son caractère audacieux que célèbrent ses poèmes n’est pas démenti dans les cinq lettres qui servent de matrice aux Mémoires. Il justifie son engagement politique spectaculaire au moment des guerres de religion. Hardie et ardente, qualificatifs exceptionnels pour une femme à la Renaissance, participent de la construction d’un personnage dont l’action déborde les limites imposées par l’époque à son sexe.