Résumé : La présente étude examine les difficultés posées par la traduction des termes faisant référence à des éléments fictifs, les irrealia. Dans cette optique, l’étude porte sur le cas des irrealia présents dans The Hobbit (Tolkien, 1937) et leur traduction en espagnol et en français. À partir des procédés néologiques observés, des conclusions sont formulées concernant l’adéquation de la traduction des irrealia, en tenant compte des stratégies de « domestication » et « exotisation » relevées par Venuti (1995).