Résumé : Lors de la traduction des textes sacrés bouddhiques et taoïstes, les notions d’absence et de négation, désignées respectivement par les termes śūnyatā et wu-wei, posent problème. En effet, comment traduire l’expression de « ce qui n’est pas » ? Il ne suffit pas seulement de trouver un terme de négation équivalent, puisque c’est toute la logique indienne du tétralemme. Celle-ci est souvent utilisée pour exprimer la vérité ultime. Sans compréhension de cette démarche logique, le sens réel du texte échappe au traducteur.