Résumé : La première réception française des écrits de Thérèse d’Avila a varié selon les traductions par Jean de Brétigny (1601), Élisée de Saint-Bernard (1630) et Cyprien de la Nativité (1667), avant la version classique d’Arnauld d’Andilly (1670). L’histoire de ces traductions se lit à la lumière des conceptions de l’art de traduire, mais aussi de l’orientation politique qui sous-tend ces traductions.