Résumé : L’article part du mot yûtatami, pièce de tissu pliée offerte à la divinité. En poésie, ce mot est un « mot-oreiller », employé le plus souvent avec Tamuke-yama. Tamuke-yama indique une division entre monde cultivé et non cultivé, et yûtatami, une médiation entre espace sacré et profane. Le lien entre spiritualité et amour dans le Man’yôshû est un des enjeux de la traduction.