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Classiques Garnier

Table des matières

799

Table des matières

INTRODUCTION     9

PREMIÈRE PARTIE

LINVENTION DU « BARRÉSISME »

LA CONSTITUTION DUNE POSTURE
ET DUNE AUTORITÉ (1888-1898)    39

Quelle « modernité » choisir ? Barrès entre symbolistes
et « psychologues ».    39

Du moyen de parvenir    39

Barrès symboliste ?    42

Barrès « psychologue » ?    52

Devenir un cas de psychologie bourgetienne, ou rien !    58

Glissements progressifs dune critique littéraire    58

Les « poètes de la modernité » selon Barrès :
pour une « éthique du style » ?    63

Une esthétique générationnelle     65

Contre Flaubert : la remise en cause
de limpersonnalité littéraire    69

Dun intercesseur lautre    76

Vers un culte symboliste de lémotion    86

Influences wagnériennes    86

La trilogie égotiste : une œuvre « suggestive » ?     92

Une « contagion émotive » conditionnée    97

La responsabilité de lécrivain    98

800

Un roman charnière : Le Disciple (1889) de Bourget    98

La posture dun « maître »   105

Les Déracinés (1897) : vers une responsabilité
« national(-ist)e » ?    112

Anatomie dune réception :
Barrès et ses premiers lecteurs (années 1890)   119

Barrès en directeur des consciences   119

Une lecture didentification   127

Solliciter Barrès, ou lentregent bienvenu    133

Une admiration malmenée par lAffaire   136

De deux rituels médiatiques : lentretien avec Barrès
et la visite à lécrivain    140

Fétichisations de lauteur :
laboutissement dune longue tradition    140

Trois visites à Barrès : René Jacquet,
les frères Tharaud, François Mauriac   145

Un « hommage irrespectueux » : Cocteau chez Barrès    154

LAUTORITÉ AMBIGUË DUN ÉCRIVAIN-DÉPUTÉ (1888-1897)   165

Une tentative de politisation du symbolisme ?    165

Le rôle de Barrès dans la naissance des « intellectuels »   165

« Je ne suis pas un artiste ! »   169

Larticle boulangiste de 1888 : significations
dune stratégie politico-littéraire   172

Une politique de « dilettante » ?
Lécrivain-député face à la critique littéraire   180

Politisation dun « décadent » : le cas dAnatole Baju   187

La politique envahie par la littérature ?   192

Le moment anarchiste de Barrès   194

Un engouement des symbolistes pour lanarchisme   194

Convergences barrésiennes
avec lanarchisme des symbolistes   199

Lanarchisme comme « pédagogie » politique    203

Une plateforme politico-littéraire sous légide de Barrès :
La Cocarde (septembre 1894-mars 1895)   215

Un journal « non-conformiste » avant lheure    215

801

Une figure en gestation dans le journal :
l« intellectuel »   220

Un combat « culturel » contre les valeurs bourgeoises   225

Une notion rassembleuse : le culte de l« énergie »   232

DEUXIÈME PARTIE

SE DÉPRENDRE DUN MAÎTRE :
DE QUELQUES ADMIRATEURS DEVENUS « CONTRE-LECTEURS »

MAURICE BARRÈS ET LES JEUNES GENS
DE LA REVUE BLANCHE (1891-1900)   239

Quand une revue devient une « communauté de lecteurs »   239

Une revue « systématiquement avancée
dans tous les ordres » (Julien Benda)   239

Une imprégnation « barrésienne » de la revue    246

Les « barrésiens » de La Revue blanche :
les « initiés » et les « profanes »   247

La réponse dun lecteur familier : Léon Blum   253

Laffirmation dune appartenance générationnelle    257

Détournements créateurs et « hommages irrespectueux »   259

Barrès, ou Pour un nouveau roman « fin de siècle »   259

Pastiches et mélanges du « barrésisme »   261

Les « hommages irrespectueux »
de Jean Veber et de Romain Coolus    265

Un « maître écrivain » : Barrès et les critiques
de La Revue blanche (Muhlfeld, Blum)   280

Un style dune « obscure clarté » ?
La lecture de Muhlfeld   280

Barrès encore en « classique moderne » (Blum)   286

Barrès en modèle politique, ou « lémotion de lidée »   291

Anarchisme militant et anarchisme « littéraire »
(Malquin, Muhlfeld)   291

Barrès, modèle dengagement ou de désengagement ?   301

802

Des premières dissidences
à la rupture de lAffaire (1894-1898)   305

Une première prise de distance :
les comptes rendus dUne journée parlementaire   305

Rompre avec Barrès : la « crise » de laffaire Dreyfus   311

Une déprise collective du « barrésisme » :
la réponse de Lucien Herr (février 1898)   318

Élection dun nouveau maître : Zola   321

Déchirements et sutures : Blum, Barrès, lAffaire   323

« Cette lettre tomba sur moi comme un deuil. »
(Blum)   323

Stratégies dune admiration sélective   327

LART DE LA « CONTRE-LECTURE »
OU GIDE CRITIQUE DE BARRÈS   335

Barrès, Gide : des « vies parallèles »    335

Un débat devenu patrimoine national   335

L« Anti-Barrès » (Henri Massis)   337

Un regard « surplombant » sur le dialogue
Barrès-Gide : Albert Thibaudet   339

Gide en déserteur du « barrésisme »   343

Comment le succès vient aux jeunes gens,
ou Barrès en modèle de carrière (1891-1897)   343

Lécrivain-député, ou les promesses avortées
dune « belle carrière » (1897-…)   348

L« invention » de la posture gidienne :
larticle sur Les Déracinés (février 1898)   353

Retenir le meilleur du « barrésisme » :
Gide « contre-lecteur » (années 1900)   361

Les raisons dune critique modérée   361

Barrès opposé à lui-même :
bénéfices et ambiguïtés dune « contre-lecture »    364

Un rapprochement par procuration ?   375

Un dialogue compromis (1914-1921)   379

La querelle des magistères (1921-…)   385

Gide en nouveau « prince de la jeunesse »   385

803

Une courte idylle avec lavant-garde :
Gide, Dada… et Barrès   388

Une confrontation post-mortem (1923-…)   395

La conférence de Beyrouth (1946) :
Gide, Barrès et les existentialistes    401

LE CAS ALBERT THIBAUDET    409

Thibaudet, Barrès et La NRF   409

Un critique « barrésien » parmi les gidiens    409

Barrès, valeur critique et valeur intime    414

Barrès, un révélateur socio-historique   421

Valeur exemplaire dun phare « dextrogyre »   421

« Héritiers » vs « boursiers »   423

Barrès au prisme de lidée de génération   427

Barrès « théâtrocrate »    433

La vie comme œuvre dart   438

Une anti-biographie : La Vie de Maurice Barrès (1921)   438

Les « vies possibles » de lécrivain   444

Une éthique du « style »    446

La question de la sincérité   452

Barrès « mythomane »   455

Une esthétisation du nationalisme barrésien ?   462

Barrès et la vision « binoculaire » du critique   466

La littérature française, ou lun et le multiple   466

Un critique « hyper-libéral »   470

Vers une critique dialogique de Barrès ?   476

Les limites de lœuvre   476

Apologie du dialogue : le cas des Princes lorrains   479

PORTRAIT DE JACQUES RIVIÈRE
EN JEUNE LECTEUR BARRÉSIEN    487

Dune lecture dadolescence   487

Un engouement éphémère pour Barrès ?   487

Révélation dun maître   492

Éloignements et retours   500

De lœuvre à la vie : une appropriation éthique de Barrès   503

804

La haine de la « littérature »   508

Persistance et métamorphoses du Désir   517

Le temps des dilemmes   522

Un miroir de lindétermination sociale   522

Barrès contre lÉcole, tout contre…   526

Barrès dans la critique de Rivière   533

Une critique barrésienne avortée ?   533

Barrès, ou le faux crépuscule du symbolisme    535

Les enjeux dun happening dada   543

Comment être avant-gardiste et barrésien    543

Le choix du procès   543

Prélude : Barrès, limpossible préfacier
de Jacques Vaché ?   552

Le procès : les ambivalences dune farce sérieuse    559

Canular et Terreur   559

André Breton et son acte daccusation :
un retour à la responsabilité de lécrivain ?   563

Une exemplarité peut en cacher une autre :
le plaidoyer dAragon   570

Un hommage inconscient à la tradition barrésienne ?   575

Audace et méfiances dun « maître » : Barrès et Dada    579

LES MASQUES BARRÉSIENS DE LOUIS ARAGON (1908-1948)   585

Un rapport discipulaire entre aveu et dénégation   585

Du danger des Prix de français   585

La visite à Barrès, ou comment (ne pas) sen débarrasser    590

Une certaine nostalgie de la « littérature »   598

À la recherche dun nouvel égotisme (1918-1924)   602

Continuité et rupture du paradigme barrésien   602

Anicet ou le panorama (1921), roman barrésien ?   604

Lart et la vie, ou les noces entre égotisme
et avant-garde   607

Dépasser la littérature : un axe Barrès-Breton ?   613

De lart de se mettre à distance : léthique de Télémaque    617

Dune épigraphe   618

805

Égotisme vs amour absolu ?   621

Dada à lépreuve de lui-même   623

Dernières métamorphoses de légotisme dada   628

Le Libertinage (1924) : un récit de transition ?   628

Du dandysme fin de siècle au dandysme « art déco »   631

Un héritage barrésien : lamour comme expérimentation   633

La polémique Aragon-Clarté 
(novembre 1924-janvier 1925) :
le retour du principe de responsabilité ?   638

Une « conversion » au communisme
sous patronage barrésien    643

Étapes dun raidissement idéologique   643

Une refondation du réalisme sous influence ?   646

La nation réhabilitée (1937-1945)   654

LUnion sacrée derrière un poète-chevalier ?   664

Comment être résistant et barrésien (1944-1948)   671

Barrès, un bon « mauvais maître » ?   671

Mes années chez Maurice… Thorez   675

« Sil faut choisir, je me dirai barrésien… » :
stratégies dune admiration controversée   678

JOSEPH DELTEIL, UN LECTEUR
« INNOCENT » DE BARRÈS ? (1922-1968)    687

Delteil, lautre paysan de Paris   687

Une esthétique entre avant-garde et tradition   687

Parcours dun écrivain provincial (1914-1922)   690

Delteil, un « surréaliste en sabots » ?   695

Delteil critique : un culte ambivalent de la modernité    703

La modernité contre lIntellect   703

Une certaine idée de la France :
Delteil et ses patries multiples   708

Se choisir une famille littéraire :
Delteil entre Rousseau et Barrès   716

Réécrire Barrès, de Sur le fleuve Amour à Les Poilus   727

Vers une imitation créatrice :
Sur le fleuve Amour
(1922) et Choléra (1923)   727

806

Le cas des « épopées » : un prolongement
de lœuvre barrésienne ?   742

À la recherche dune « naïveté » épique impossible ?   749

CONCLUSION   753

BIBLIOGRAPHIE   765

INDEX DES NOMS PROPRES   789