Résumé : Les plans de lecture et de bibliothèques idéales, nombreux dans la seconde moitié du xviiie siècle, témoignent de plusieurs préoccupations convergentes : une psychologie affinée de l’enfant et de l’adolescent, une littérature à l’usage de la jeunesse, une réflexion sur l’enseignement inséparable des sexes et des groupes sociaux, une conception de la lecture et du fait littéraire qui hésite entre les critères de moralité, de célébrité et d’esthétique sans jamais postuler une autonomie de la création.