Résumé : Cet article revient sur la façon dont, aux lendemains de la Révolution, les femmes lettrées négocient la difficile relation de la femme à l’opinion. Peu contestent directement la soumission à l’opinion prévue pour la Sophie de Jean-Jacques Rousseau. Passées les années 1780-1790, la question se déplace vers le roman. Rousseau n’est plus cité, sinon chez des libérales, comme Rémusat, qui revendique, au nom de la conscience, une autonomie au moins spirituelle et intérieure.