Résumé : Jean Giono appelait ses « dimanches à Delphes » les journées qu’il passait dans sa jeunesse, alors qu’il était employé de banques, à lire dans les collines les grands textes grecs qui ont constitué sa première culture personnelle. Il s’agit de montrer en quoi cet intertexte a été déterminant pour l’écrivain, l’aidant à inventer son « sud imaginaire », loin de tout régionalisme « provençal », dans une continuité heureuse entre ses lectures et les paysages qu’il avait sous les yeux.