Résumé : Les techniques utilisées dans les films de guerre semblent répondre au traumatisme par une esthétique du fragmentaire. Il s’agira de penser, à travers l’analyse des Fragments d’Antonin, la tentation d’histoire totale contre multiplicité des interprétations : le totalitarisme du grand récit, de la mémoire forcément collective, du devoir de mémoire forcément consensuel se déclinant en fragments prudents, parcellaires.