Résumé : Écriture de l’exterritorialité, ou de la déterritorialisation pour reprendre les termes deleuziens, l’œuvre de Blanchot déplace, ouvre, décale les espaces, à l’instar de ce que l’auteur montre à partir de la ville de Berlin. C’est en se basant sur cette dimension géographique et géopoétique que l’article ouvre la réflexion. Ce parcours à travers l’œuvre de Blanchot et la poésie de Celan devraient permettre de mieux saisir le fragment comme expérience fondamentale du décentrement.