Résumé : Cet article s’interroge moins sur la rupture qui semble inhérente aux écrits fragmentaires que sur la cohérence cachée de ces écritures, visible chez des auteurs comme Char, Cioran, Barthes, Quignard. Y-a-t-il une forme de dialectique qui se joue non seulement à l’intérieur du fragment lui-même, mais entre les fragments rassemblés à l’intérieur d’un même livre – et encore, plus largement, pour l’ensemble de l’œuvre de ce type d’écrivains ? On partira du vif débat autour de l’écriture des camps.