Résumé : La métamorphose du roman-fleuve semble condamner le genre à la linéarité temporelle, et donc à une certaine étroitesse spatiale. Dans Les Hommes de bonne volonté, Romains, au contraire, fragmente le temps en instants discontinus dont chacun est considéré dans la totalité de son étendue spatiale. Mais même s’il se veut tabulaire dans sa conception, le roman est toujours linéaire dans sa réception. À la logique hypostatique de la synecdoque se substitue donc une logique monadique du puzzle.