Résumé : Bien qu’il se présente comme roman, le lecteur de Una meditaciòn se heurte à un texte qui brouille constamment l’articulation entre les événements et l’identité des personnages qui y participent. Juan Benet affirmait que son roman devait être lu « ligne par ligne, phrase par phrase ». Nous interrogerons cette apparente contradiction entre l’unité-roman, promise mais escamotée, et la réalité d’une lecture qui a affaire à des fragments décontextualisés.