Résumé : L’œuvre de Varlam Chalamov est porteuse d’une riche intertextualité dantesque, nourrie par les extraordinaires analogies entre l’enfer de la Commedia et celui, bien réel, de la Kolyma. L’Inferno s’offre comme « simulacre » au sens barthésien du terme, comme modèle permettant de construire une représentation du vécu concentrationnaire. Son adéquation à une telle modélisation va cependant de pair avec une dynamique qu’on saurait penser à travers la théorie bloomienne sur l’influence inter-poétique.