Résumé : Dans son introduction à la lecture de Shakespeare, Victor Hugo propose une réflexion générale sur l’art et la poésie. Il reconduit les créations humaines à la notion de génie, cette forme d’esprit qui met en relation l’humanité et l’infini métaphysique. Parmi les génies, on trouve Dante et Shakespeare. On présente ici cette analyse hugolienne de l’affinité entre les deux poètes, car c’est tout un combat pour les droits de la poésie au-delà de toutes les censures qui s’exprime dans ce dialogue.