Résumé : Cette contribution étudie la façon dont Ezra Pound intègre à ses Cantos tardifs une représentation du paradis inspirée de la Divine Comédie de Dante, mais également teintée de l’idéologie fasciste italienne à laquelle il avait adhéré. Les analyses d’images de lumière dans ces Cantos montrent les difficultés poétiques rencontrées par Pound lorsque, après la chute du régime fasciste italien, il ne parvient à rendre qu’une image fragmentaire de la splendeur qu’il perçoit dans le paradis dantesque.