Résumé :La Confession de Diogène (1947) de Raymond Guérin est, en partie, la transposition anachronique de celle de Guérin. Elle propose un traité de morale cynique appliqué à l’époque contemporaine et un manifeste esthétique. L’article s’intéresse à la façon dont les épisodes connus de la vie de Diogène coïncident avec les expériences déterminantes vécues par Guérin, à la restitution offerte par l’écrivain de sa lecture du cynisme et à l’exercice de cette éthique dans le champ de la littérature.