Résumé : Le beylisme, qui rejette l’autorité et valorise le naturel, est-il une forme du cynisme au sens antique ? Beyle était-il ironique et cynique ? Et les héros stendhaliens sont-ils des cyniques au sens moderne et mondain d’un « égoïsme superlatif » (J.-F. Louette) ? S’ils le sont, n’est-ce pas parce qu’ils ont été à bonne école ? Avec La Chartreuse, dont Balzac disait qu’elle était « Le Prince moderne », Stendhal a-t-il voulu écrire un bréviaire du cynisme en politique ?