Résumé : Les livres de secrets imprimés dans la littérature de colportage du xvie au xixe siècle sont de petites encyclopédies. Outre le plaisir de la transmission maintes fois exprimé, ils diffusent différents savoirs empiriques, issus de la nature ou d’une activité humaine. Les secrets sont compris comme des méthodes ou arts de faire qui, associés à un goût pour l’ingéniosité, l’habileté, le spectacle, contribuent à développer chez le lecteur observation, réflexion et scepticisme.