Résumé : Au xviie siècle, les récits relatant des actions politiques dans l’après coup des Mémoires s’efforcent non seulement d’en donner les raisons jusqu’ici restées secrètes mais encore de justifier le recours à des manœuvres secrètes. Pour autant cette mise en écriture du secret ne signifie pas que les auteurs de Mémoires ou les théoriciens politiques nous livrent des secrets d’État, mais plutôt qu’ils construisent, pour la postérité, des leurres historiographiques.