Résumé : L’approche du Roman de la Rose dans les lettres concernées relève de l’examen critique sous divers angles, linguistique, stylistique et moral. La consignation de l’échange épistolaire en un livret accroît son retentissement. La critique de la subtilité déployée par Jean de Meun et par ses défenseurs, alliée à la revendication par Christine de Pizan d’un mode d’expression plus rude, vise à remettre en cause certains types de discours, mais aussi à faire réfléchir sur les pratiques de lecture.