Résumé : Contrairement à la plupart de ses contemporains, Balzac reste très sensible à la réussite métrique de la Divine Comédie. L’article propose de réinterroger la question du rapport de Balzac à la poésie, en tant qu’art de la rime et du mètre. En s’appuyant sur les lettres de jeunesse adressées à sa sœur Laure et à Madame de Berny, il entend mettre en relief dans quelle mesure l’héritage du classicisme – le primat accordé à la poésie – continue de hanter les prosateurs du xixe siècle.