885 INDEX DES CORRESPONDANTS'

ACHARD (Louis-Amédée-Eugène). — 13434°.
D'abord employé de commerce, puis chef de cabinet de préfet, jour- naliste, romancier, auteur dramatique, Achard, né à Marseille le 19 avril 1814, a collaboré à de nombreux petits journaux (Vert-Vert, Corsaire, Charivari). Il entra au journal l'Époque à la fondation en 1845, collabora à l'Artemblée nationale, à la R.D.M. etc. En 1845, officier de la Garde nationale, il n'était pas du côté des insurgés. Il publie de nombreux romans (oubliés) et fait représenter une dizaine de pièces de théâtre. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1847, officier en 1866. Il est mort à Paris le 25 mars 1875.
Cf. Dictionnaire de biographie franfaire, c [II.
ADAM (Antoine-Edmond) — 13415^°, 13459°.

Cet homme politique marquant de la 3` République était né au Bec-Hellouin (Eure) le 19 novembre 1816. Licencié en droit, il fit du journalisme à Angers, puis à Pazis au National. En 1848, adjoint au Maire de Paris, il fut quelque temps secrétaire général de la Préfecture de la Seine. Fondateur du Comptoir d'Escompte dont il devint Secrétaire général de 1853 à 1866, il s'abstint de faire de la politique sous l'Empire, mais dès septembre 1870 prit une part active aux événements :préfet de police (1870), député de la Seine (1871), sénateur à vie (1875), il vota toujours avec les républicains avancés. Il a épousé Juliette Lamber, veuve Lamessine, le 27 avril 1868. II est mort à Paris le 14 juin 1877.
C£ Dictionnaire de biographie française, t. III —Adam 36.
ADAM (Juliette LAMBER, Mme Alexis LAMESSINE, puis Mme Edmond).
— 12871,
13032,
13102°, 13163,
13290,
13351, 13401°,
13414,
13425^°,
13433,
13449, 13452,
13498,
13508^°, 13543,
13574
(au nOm de LAMESSINE) 13351, 13410° (au nom de Mme ADAM). Cf. notice, t. XV, p. 874.
ALBERT (Marie-Louise Amélie LEBARBIER DE TINAN, Mme Paul). 13185.
Fille d'Alfred Lebarbier de Tinan et de Mercédès Merlin de Thion- ville, née à Paris le 8 janvier I83S, elle épousa Paul Albett (sur
1. Les numéros renvoient aux lettres et non pas aux pages.
886 lequel notice au t. XII, p. 733) le 6 mai 1852 à Angoulême. Deux fils naquirent de cette union, Maurice et Eugène. Amélie est morte le 16 décembre 1899 à Paris.
ALLART DF. MÉRITEN$ (Hortense). — 12694^D, 13533^D. Cf. notice t. II, p. 90).
ANcessY (Joseph). — 12689D.
Cf, notice, t. IX, p. 911.

ANDERSEN (Hanr-Christian). — 12714.
Né à Odensee (ïle de Fionie, Danemark) le 11 avril 1805, fils d'un cordonnier pauvre, orphelin de bonne heure, le jeune homme mon- tra très tôt des dispositions pour la poésie. il connut des débuts difficiles, commença ses études très tard, mais son premier recueil de poésies paru en 1830, eut un succès éclatant, qui ne fit que s'amplifier lorsqu'il publia des récits de voyage, des romans et des contes où sa riche imagination et son talent d'écrivain lui conquirent un public étendu, tant dans son pays que dans l'Europe, où il était traduit dans toutes les langues. Il a beaucoup voyagé et en particu- lier il est venu plusieurs fois en France. Au cours d'un voyage, en
mai 1866 il a exprimé le désir de voir George Sand, mais le rendez-vous fut manqué et Andersen mourra en. 1875 à Rolighed sans avoir rencontré la romancière française dont il était enthousiaste (Hoybye Paul, Andersen et la France, 1960)
ANDRÉ (Édouard-François). — 11023.
Architecte paysagiste, Edouard André, né à Bourges le 17 juillet 1840, collabora avec l'ingénieur Alphand à l'embellissement du Pa- ris d'Haussmann :parcs, jardins, squares, fontaines, promenades. Les serres de l'Hôtel de Ville fournirent sous sa direction les plantations nécessaires à ces immenses travaux. Rédacteur en chef de l'Illurtra- tion agricole, auteur de nombreux ouvrages sur les jardins et les parcs.
Il est mort à La Croix-Bléré (Indre-et-Loire) le 25 octobre 1911.
Cf. Dictionnaire de Biographie françaire, t. III —André-37. ANTONINE (Marie PÉLISSIER, dite). — 13138^°.
Actrice, née en 1842, qui a été attachée au Gymnase, à l'Odéon, au Vaudeville. Elle a joué dans des reprises du Marquis de Villemer (rôle de Diane), des Beaux Merrieurr de Boirporé (Laurence), de Mauprat.
ARNOULD-PLESSY (Jeanne, [lite Sylvanie PLESSY, V` Auguste ARNOULD).
— 12767, 12773, 12774, 12792, 13204, 13223, 13231, ]3252,
13257, 13289, 13315, 13316, 13492, 13502.
Cf. notice, L X, p. 842.
887 AxxnuLr (Henri). - 12690^u, 12706, 12748, 12777, 12782, 12804,
12843, 13052, 11149, 13152, 13168, 13190, 13241, ]i528~~. 13659.
Cf. notice, t. X, p. 843.
ARRAULT (Hortense). - 13528~~.
Soeur du pharmacien Henri Arrault. Probablement née à Joigny (Yonne) comme son frère, ne paraït pas s'être mariée.
AtiStLINL (I.OUtS). - 12941.
Cf. notice, t. XVIII, p. 658.

AUBAN (Jacques-Robert-Camille). 13537°.
Fils de Cyprien Auban, médecin chef de l'École de Santé navale, Camille Auban, né à Toulon le 10 avril 1798, reçu docteur en médecine à Montpellier en 1828 avec un Errai sur l'angine laryngée adémateuse, exerça d'abord comme médecin de marine, puis en clientèle privée, dans sa ville natale où il devait mourir le 14 mars 1870, commandeur de la Légion d'Honneur.
George Sand avait fait sa connaissance en 1861 lors de son séjour à Tamaris et elle le revit en 1868. Elle cite son nom dans les Nouvel- les Lettres d'un voyageur, p. 105-106.
Cf. Dictionnaire de biographie françaire, t. III -Auban-2.
ALICANTE (Emile). - 12699, 12704^D, 12711, 12726, 12808, 12822,
12827, 12844, 12903, 13087, 13095, 13046, 13097, 13099, 13105, 13119, 13183, 13191, 13267, 13286, 13312, 13313, 13314, 13326, 13336, 13343, 13365, 13367, 13472, 13505, 13551, 13643, 13644.
Cf. notice, r. VIII, p. 769.
Aux~seau (Olympe CousxÉ, Mme HESMIVY d'J - 13553. Cf. notice, t. V1, p. 985.
BARBÈs (Armand). - 13010, 1306], 13128, 13228, 13274, 13301. 13387, t3529D.
Cf. notice, t. VIII, p. 770, et t. IX, p. 914.
BARRÉ (Léopold). - 12986.
Cf. notice, c X, p. 845.

Brasser (Henry). - 12984.
Cf. notice t. XVII, p. 755.

BAZILLe (Alexandre Émile David). - 13393, 1364).
Né à Paris le 20 juin 1835, reconnu le 26 juillet 1837, entré à l'École polytechnique en 1855, il avait une vocation de musicien
888 compositeur. Le sujet de Callirhoé le [enta et sur un livret d'Ar- mand Silvestre, il en fit un opéra yui n'obtint pas l'agrément du
Directeur de l'Opéra de Paris, et ne fur pas représenté.
Il est venu à Nohant à l'automne 1867.
On sait peu de chose sur le reste de son existence.
BFRNHARllT (Sara Marie Henriet[e, âite Sarah). — 13212, 13218.
L'acte reconstitué la fait naïtre à Paris (2` art` ancien, 5` actuel) le _>5 seprembre 1844, d'Edouard Bernhardt et de Judith Van Hard. Mais cet acte, reconstitué en vertu d'un jugement du 23 janvier 1914, est peut-ëtre peu fiable.
D'après d'autres documents sa mère se prénommait Julia, les parents
n'étaient pas mariés e[ ]a date serait le 22 octobre. Certains disent née au Havre.
Entrée au Conservatoire, Sarah obeint en 1861 un second prix de comédie, en 1862 un second prix de tragédie. On ne rappellera pas ici la carrière éblouissante de cette actrice, très belle, très douée, [rès cabotine aussi, yui la conduisit à la Comédie française, au Gymnase, à l'Odéon, à la Porte Saint-Martin et retour à la Comédie française. Ses succès et ses amours ont été fameux dans le monde entier pen-
dant près de cinquante ans.
Elle a joué dans des reprises de Franfoir le Champi et du Marquir rle Villemer en 1867 et a créé dans l'Autre en 1870 le rôle d'Hélène. Elle est morte à Paris le 26 mars 1923.
Cf. Dirtinnnaire cle bioKraphie francaire, t VI.
BkiR9'HOLI)1 (Augustine BRAULT, Mme Charles de). — 12688, 12734,
12790, 12985, 13404^D,13527~.
Cf. notice, r. VIII, p. 773.
Bk:RTIN (Édouard). — 13278^ll, 1i295^v.
Cf. notice, t. XVII, p. 756.

B I:RTON (Caroline SntitSON, Mme Francis). — 13210, 13251. Cf. notice, t. XVII, p. 756.
Bi_nNCHeco~rTr (Malvina SOUVILLE, Mme). — 13476. Cf. notice, t. XVI, p. 881.
B1.nNc (Marie-Thérèse de Sot.Ms, Mme Alexandre). — 13059. Cf. notice, t. XVII, p. 757.
Bex:nce (Henry TouzÉ, air.) — l 1294.
Cf. natice, t. XVII, p. 661.

889 BONAPARTE (Napoléon-Charles-Paul, dit prince Napoléon (Jérôme). 12723 ^eis ° 13201, 13363^°, 13531^°.
Cf. notice, [. X, p. 849.
BONAPARTF. (Mathilde, Laen[ia, VL'ilhelmine). -Voir MATHILDE (Prin- cesse)
BONNAUD (N..J. - 11454°.
Étudiant, habitant alors 17, rue de la Verrerie ; on n'en sait pas davan[age et l'identification est donc impossible.
BONNET (Jean). - 12702, 12707, 13634^°.
Menuisier à Gargilesse, où il était né en 1818, qui était chargé de surveiller la petite maison de Manceau, puis de Maurice, entre les séjours de la famille Sand.
Il s'est foi[ aubergiste aussi (voir T Lettre d'un voyageur ,, à la suite de Laures, p. 295.)
IL est mort dans son village le 8 février 1890.
Bo[(iE (Victor). - 12860, 12937, 13020.
Cf. notice, t. VI, p. 928 ; t. VIII, p. 774 ; t. IX, p. 916.
BOUCOIRAN (Juter). - 13009, 13014, 13030, 13499, 13542. Cf. notice, t. I, p. 999.
BOUILHET (Louis). - 13066^°.
Avec cet ami de Flaubert, George Sand n'a pas eu de rela[ions familières. Elle ne lui écrit qu'une fois, pour un événement protoco- laire, mais elle est allée applaudir ses pièces. Né à Cany (Seine- Inférieure) le 27 mai 1821, Bouilhet, qui avait fait ses études avec Flaubert à Rouen, se laissa aller à sa vocation pour la poésie, après des études de médecine vite interrompues. Pour vivre, il devint répétiteur du collège. En 1868, il se laissera nommer bibliothécaire de la ville de Rouen. C'est un bon poète, classique de facture, sensible, harmonieux.
Outre des recueils de poèmes (Melaenil, 1856, Artragaler, 1859), il a écrit des drames en vers qui ont eu des succès honorables, et certains brillants Madame de Montarry (1856), Hélène Peyron (1858), La Conjuration d'Amboire (1866) e[c.
Il est mort à Rouen le 18 juillet 1869. Flaubert se dépensa beau- coup pour lui faire élever un buste.
Cf. Dictionnaire de biographie franfaite, t. VI.
BOUTET (André). - 12697^°, 12709, 127LQ 12779, 13021^°, 13107,
13115, 13127, 13301, 13305, 13320, 13388, 13455^°, 13563^°, 13582^°.
Cf. notice, t. XV, p. 858.
890 BUUTET (Elizabeth, dire Élisa DESPLANCHES, Mme André). — 13526^°.
Cf. notice, t. XIX, p. 920.
Bx[ssnc (Henri Jacob). — 13236.
Journaliste engagé yui en 1871 collaborera aux journaux d'extrême- gauche (Combat, !e Vengeur, !a Commune) et sera secrétaire général du Comité de Salut public.
Fair prisonnier par les Versaillais, il sera condamné au bagne et envoyé a Nouméa. A son retour, il reprendra une activité révolu- tionnaire et collaborera à la Renne zorializte.
Henri Brissac, yui était né à Paris le 16 novembre 1826, y mourra le l< mai 1906.
Buioz. (François). — 12711, 12753, 12)40°, 13029, 13131, 13339, 11195, 13418, 13446°, 11541.
Cf. notice, [. Il, p. 91.1.
Buioz. (Christine BLAZE, Mme François). — 13174, 13525^°.
Cf. notice, t. III, p. 864.
B~[.oz (Louis). — 12701^°, 12885^°, 13140, 13159, 13187.
Cf. notice t. XVI[, p. 759.
CAUOL (Édouard). — ]2745^°, I3400^°, 13511.
Cf. notice, t. XVII, p. 769.

CALA M1fATfA (LUlgl). - 13374.
Cf. notice, e III, p. 865.

CALAMATCA (Anne.Jozéphine-Cécile RAOUL-RocHe'[^-t'F, Mme Luigi).
t2739^°, 13412°, 13500°, 13503^°, 11521°.
Cf. notice, t. XVII, p. 759.
Cnnrniouse (Amédée). — 13585ⁿ.
Cf. notice, t. XV, p. 859.
CARVALHO (Mare-Carohne FÉLIX-M[o[.nnr, Mme Léon). — 12738^°.
Cf. notice, r. XIX, p. 922.
CnsTnc;Nnxv (/ulez-Antoine). — 13266, 13291, 13291.
Né à Saintes (Charente-Inférieure) le l 1 avril 1830, commença par l'étude du droit et devint maître-clerc d'un avoué. En 1857, il rédigea le compte rendu du Salan pour la Revue moderne, avec des idées originales, exposées avec talent, ce yui lui mit lr pied à l'écrier dans le journalisme (inventeur de la théorie du naturalizme). Il se mit alors à collaborer à de nombreux journaux, !'Opinion nationale, !e Monde illrutré, !a Liberté, le Siècle. En 187 t, il rédigea l'édition de province de cette dernière feuille,
891 Républicain avancé et anticlérical, il écrit en 1868 avec Grousset, Ranc et Sarcey Le Bilan de l'année 1868. Il avait fait La notice sur George Sand dans le Panthéon der Lllurtrationr franfaiser, de Victor Frond. Il mourra à Paris le 11 mai 1888.
Cf. Dictionnaire de biographie françaire, t. V et Vapereau, 5` édition.
CAa.AMAJou (Oscar). — 12744, 13399, 13520.
Cf. nonce, t. VII, p. 794.

CAtAM~~ou (Artémise, dite Herminie LécuYeR, Mme Oscar). 1 i 586^°.
Fille d'un huissier, née à Chatellerault (Vienne), le 25 ottubre 1813, elle a épousé Oscar le 22 juin L85i à la mairie de Chatelle- rauk. Elle est venue à Nohant n_ lusieurs fois avec son mari. Le couple n'a pas eu d'enfant.
CHALLEMEL-LAcoua (Paul). — 12685.
Cf. notice, t. XIX, p. 922.

CHARLES-EllMUND (Charles-Edmond CHo~echt, dit). — 13018, 13027, 13250.
Cf. notice, t. XIII, p. 686.
CHARTON (6d Ouard ). - 13471.
Cf. notice, c. VIII, p. 780 et t. IX, p. 918.
CHASSIiI,OUP-LAutfAT (Justin Napoléon Samuel Prosper, marquis de) 12725.
Fils d'un général-ingénieur de la Révolution, Justin de Chasseloup- Laubat est né à Alexandrie (Piémont) Le 29 mars 1805. So~ père y dirigeait alors les travaux de fortifications. Sa carrière commença au Conseil d'Er<u. Député de Marennes (Charente-inf'~) en 1837, mem- bre de l'Assemblée législative en 1849, Ministre de la Marine à deux reprises (1851, puis de 1859 à 1867), où i] a maryué son action par d'importantes réformes concernant tant la flotte que les armements militaires. Sénateur en 1862 Grand-Crois de la Légion d'Honneur en 1860.
Il est mort à Paris le 29 mars 1873.
Cf. Grand dictionnaire univerrel du XIX' rièele. —Dictionnaire de biographie franfaire, t. VIII.
CHATIRON (Emilie Dev~LLENEuvE, Vve Hippolyte). — 12736, 13203. Cf. notice, t. II, p. 915.
CHirt.v (Charles-Marie de). — 13031, 13043, ]3139, 13243, 135)6. Cf. notice, t. XVI, p. 884.
892 CLnxeTte Qules). — 12936, 12966.
Cf. notice, c. XVI, p. 884.

CLAVE Mules). — 12883.
Cf. notice, t. V, p. 861.

CLeKH (Eugène). — 13340D, 13406.
Cf. notice, t. XVII, p. 761.

CoxNu (Hortense LACROIX, Mme Sébastien). — 13347, 13357,
13419.
Cf. notice, t. VII, p. 796.

CORRESPONDANTS NON IDENTIFIES
Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mmexxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx Mxxx
administrateur de théâtre auteur dramatique

écrivain
caricaturiste

journaliste
poète

Allemand


Red. en chef de périodique
12783. 12797° 12818, 12853, 12962 13015 13050. 13156. 13178 13182. t 3189. 13225. 13234. 13268. 13335. 13379. 13588. 13597.

12895.








CouTuxe (Thomas). — 12931.
Né à Senlis, (Oise) le 21 décembre 1815, élève de Gros, puis de llelaroche, second grand prix de Rome en 1839, il donna de belles promesses, mais sombra dans l'académisme. Il eut des succès qu'on s'explique mal aujourc{'hui La Soif de !'Or (1845), let Romains de !a Décadence (1847). Ce dernier tableau, qu'on a pu revoir ces dernières années, est particulièrement mal composé et ne répond en rien à son titre.
Il est l'auteur d'un livre Méthode et entretiens d'atelier (1869), pour lequel il avait svuhairé une préface de George Sand. Mais l'amie de Delacroix ne pouvait pas attacher son nom à un ouvrage où celui-ci était attaqué. Elle refusa rt fit bien.
893 On connaît le portrait qu'a fait d'elle Couture en 1850 et qui a été gravé par Manceau.
On lui a attribué le portrait au haut de forme, maintes fois repro- duit, c}ui ne réprésente pas George Sand, et qui n'est probablement pas de Couture. Aurore Lauth-Sand pensait que c'était celui de son père, mais sans produire de preuves convaincantes.
En 1850, George Sand a écrit à Béranger pour lui recommander Couture désireux de faire le portrait du chansonnier (connue trop tard pour le tome IX, cette lettre a paru dans le n" l5 de Présence de George Sund).
Thomas Couture est mort à Villiers-le-Bel (Seine-et-Oise, aujour- d'hui Val-d'Oise) le 30 mars l87).
Cf. Dictionnaire de bingrapbie fran4aire, t_ IX —Couture-8. — Geor- ges Bertauts-Couture : Thnmar Couture, sa nie et tnn teuvre, Le Gar- rec, 1cJ32.
CRÉMfF.UX (Adolphe). — 1316(.
Cf. nonce, t. VIII, p. 981.

DAIGUZON (Jean-Maurice). — 12732, 12740, 1i280^D.
II a passé presque toute sa vie à La Châtre, où il était né le 2l juin 1802. Avocat, puis substitut du procureur du roi au tribunal de Châteauroux (183(1), procureur au tribunal de La Châtre (1836), président du dit trihunal de 1847 à 1848, puis de 1851 à 1871, il n'a jamais fair parle du milieu sympathique à George Sund. On aurait aimé retrouver les autographes des quelques lettres que George Sand lui a adressées. Mais la bourgeoisie de La Châtre ne va pas au-devant des chercheurs, sauf exceptions bienvenues.
Chevalier de la légion d'Honneur en 1847.
R avait épousé le 28 décembre 1828 à La Châtre Marie-Louise Elisa Desfousses.
11 est mort dans son pays natal le l9 mai 1888.
DARCHY (Pierre-Paul). — 12852, 12997, 11054, 13181, 13226,
13232, 13337, 11364, 13368,13397, 13516,13552.
Cf. notice, t. XIV, p. 808.
DARGAUU (Lulle Louise Sophie BLANCHET, Vve Jean-Marie). 13386^°.
Fille de Charles-Louis Blanchet et de Sophie Féri, elle épouse Jean- Marie Dargaud veuf d'un premier mariage le 9 mai 1845 à St Thomas-d'Aquin.
L'acte reconstitué aux archives de la Seine ne donne pas sa date de naissance.
Elle devenait aveugle lorsque son mari est mort.
894 87Z INDEX DES CORRESPONDANTS DFJA'Lt:T (Pauline Virginie). —13172, 13394.
Comme cerce actrice commence à monter sur les planches à l'âge de cinq ans et qu'elle est morte à 77 ans sans avoir cessé de jouer, on peur dire qu'elle a eu une carrière de soixante douce ans. F.11e parut jeune et fringante jusqu'à la fin, et sa vogue ne se démentit pas, car elle était adorée du public, que ce Fût au Gymnase, aux Nouveau- tés, au Palais-Royal, au Vaudeville, aux Variétés, ou clans son pro- pre théâtre, le Théâtre-Déjaæt (ancien théâtre des Folies-Nouvelles) dont elle obtint le privilège en 1859)• I-e costume masculin lui seyait particulièrement, et elle eut souvent des rôles de jeune mili- taire (y compris celui de Bonaparte à l'école de Brienne). Elle détail- lait les couplets avec esprit, elle en donnait même à ceux qui en manquaient.
Née le 30 août 1798 à Paris, c'est à Paris qu'elle mourra le 1°' décembre 1875.
Elle eut un fils, Eugène, auteur d'opérettes, et directeur du théâtre de sa mère — er une fille, Elerminie, chanreuse et auteur de compo- sitions musicales.
Cf. Dirtfnnnaire de Gingraphie franfalre, t. X.
D F.FnS (Jean-Fortrené). — 12691 ~.

Fils d'Augustin Tiburce Defos, receveur de la Ferme du roi et de Marguerite Félicité Cloyuard (grand tante d'Aurore Dupin) Fottuné Defos, qui signe volontiers de Fos, est né à Paris (5` arrT ancien) le 7 frimaire an V1 (27 novembre 1797). Il a été sous-chef au ministère de la Maison du Roi, avec Viullet-le-Duc père, puis chef de bureau (Voir t. [, p. 458, n" 1) Il avait épousé à Neuilly, le 25 septembre 1828 la nièce du maire de Neuilly, Émilie Nazo.
[l semble avoir perdu son emploi en L830. On le retrouve ensuite à Clermont-Ferrand où il mourra le l2 juin 1869.
Fervent royaliste, il a publié en 1820 Verr rue !a mort de S.A.R. !e dtrr de Bordeaux (impr. de Chaigneau).
DtntAasv (N...). — 135~2ⁿ
Acteur qui a joué successivement au Théâtre des Délassements- Comiques, à lY)déun et à la Purrc St-Mattin. ~aura clans Cadio un rôle de presque figurant, celui de Coeur-de-Rai (trois répliques en cour).
Devnur (Louis-Alfred). — 12969.
Avocat, puis chef du secrétariat du 1°' Président de la Cour des Comptes en janvier 1865. Il demeurait 4, rue de Ponthieu. [l avait épousé Le 11 octobre 1834 à l'église St-Gervais, Pierrette Oudard (Arcbit~er de Parie. État-cirai! reconrtitue).
895 Depxu~enux (Amédée). - 12751^D.
Cf. notice, t. XVI, p. 886.

Dessnuett (Joseph). - 12735, 13071, 13176, 11510.
Cf. notice, t. X11, p. 745.

DEVOISIN (Joseph). - 13366.
Cf. notice, t. XIX, p. 927.

DEVOISIN (Anne dire Anna HuSsoN, Mme Joseph). - 12729, 12770,
12780, ]2854, 12977, 13041, 13073, 13207, 13227, 13323,
13332, 13353, 13354, 13356, 13473
Cf. notice, t. X, p. 858 et t. XIV, p. 810.
Devois[N (Amaury). - 13550^°.
Fils unique de Joseph Devaisin et d'Anne Husson, né le l6 février 1846 à Koleah (Algérie), il mourra à l'âge de 22 ans, le 22 août 1868, à Paris. Il était alors employé à la préfecture de la Seine.
DixeCTeuR de l'Hippodrome. - 13603.
DOUCF.T (Camille). - 12928, 12)53, 13017, 11566, 13570, 13576,
13584.
Cf. notice t XII, p. 745.
DREYFUS (Sophie). - 13186.
Horlogère, 90, Bd Sébastopol, puis 1, Bd Voltaire. Elle perdra une
fille de 20 ans en mars ou avril 186).
Du CnmtN (Maxime). - 13650.
Cf. notice, t. XIV, p. 8l 1.

Duroht:~tuh (Flic ~). - 13556.
A cîtté du nom, Gcorge Sand a écrit < Genève >. On propose en conséquence Elie Ducommun (1833-1)06), directeur de la Revue de Genève, qui en 1868 rédige le statut des Etats-Unis d'Europe d'où sortira le Bureau international de la Paix.
Dictionnaire hinnrigrre et biographique de la Suiue, t. II, p. 715.
DUDGVANT-SAMU (Maurice). ]2763, 12764, 127)4,
12800,
12801,
12806,
12813,
12816,
12819,
12820,
12824,
1282),
12833.
12862,
128<7,
12868,
12872,
12874,
12876,
12878,
12884,
12888,
12894,
12899,
12)01,
12905,
12908,
12909,
129 L2,
12916,
12)26,
12932,
12934,
1295 t,
L2955,
12959,
12)60,
12965,
12968,
12971,
12983,
12994,
12996,
12998,
1300Q
LiUO2,
13256,
13279,
13602,
13605,
13613,
13617,
13619,
13622,
13645,
13646,
13651,
13652.

Cf. notice, t. I, p. 1004.
896 874 INDEX DES CORRESPONDANTS DUDFVANT-SAN° (Lina CALAMATTA, Mme Maurice). - 12765,

1281Ü,
12812,
12814,
12830, 12831,
12866,
12870,
12877,
12893,
12921,
12922,
12924, 12933,
12970,
12972,
12973,
12981,
12982,
13084,
13085, 13090,
13094,
13160,
13254,
13255,
13259,
13262,
13264, 13269,
13270,
13272,
13273,
13283,
13284,
13465,
13470, ]3474,
13477,
13479,
13482,
13483,
13485,
13486,
13488, 13489,
13491,
13608,
13609,
13610,
13613,
13624,
13626, 13628,
13633,
13639,
13641,
13654,
13657,
13663,
13666, 13667, 13668.



Cf. nonce, [. XIII, p. 685 (CALAMATTA).
DuFAY (Henri). - 13104°.
Cf. notice, t. XIX, p. 929.

DucueT (Jean-Charles). - 12752^°.
CF. notice, t. XVI, p. 887.

DuMA~Ne (Louis-François). - 12809.
Dumaine, né à Lieusaint (Seine-ec-Marne) le 17 juin 1831 s'essaya
au théâtre (où sa soeur Béatrix Person avait commencé sa carrière)
après avoir été secrétaire d'Alexandre Dumas. Il parut sur plusieurs
scènes de banlieue et de province, avant de revenir à Paris, à la Gaîté, à l'Ambigu, à la Pone St-Martin, etc. Aimé du public, il assurait souvent le succès des pièces où il tenait le rôle principal, ici héros, là traître. Tl dirigea successivement la Gaîté, l'Ambigu, le Théâtre Lafayette, mais sa gestion ne fut pas heureuse. Il est mort à Paris le l3 janvier 1893.
Cf. Dictionnaire de biogrupbie franFaire, t. XII-Dumaine-S.
DuMAs (Alexandre, père). - 12949^°.



Cf. notice, r. III, p. 832.



DUMAS (Alexandre, fils). - 12728, 12733.
12787,
12789,
12803,
12848, 12873, 12988, 13022, 13024,
13033,
11037,
13044,
13049, 13051, 13055, 13057, 13060,
13068,
13074,
13075.
13078, 13083, 13091, 13116, 13124,
13125^°,
13130,
13134,
13153, 13214, 13325, 13344, 13391,
13561, 13618, 13651, 13670.
13501,
13540,
13547,
Cf. notice, t. X, p. 859.
DL'PLOMB (Adolphe). - 12742^°, 12886, 13202, 13292. Cf. notice, c I, p, 1007.
897 DuQuEstve[. (Félix-Henri}_ — 12850, 12858, 12864, 12908⁶¹⁵, 12991,
13117, 13136, 13243, 13596, 13627.
Directeur du théâtre de l'Odéon avec de Chilly, succédant à La Rounat en 1866. Il était né à Paris le 2 juillet 1832. Il a laissé des Souvenirs littéraires (Plon-Nourrit, 1922) où George Sand tien[ une grande place, mais qu'il convient d'utiliser avec précaution car les erreurs n'y sont pas rares.
Il est mon à Paris le 28 avril 1915.
Dictionnaire de biographie française, t. XII — Duquesnel-2. EYMA (Louis-Xavier). — 12938.
D'abotd employé dans l'administration de la marine, puis chargé de missions, littérateur et journaliste, né à St-Pierre (Martinique) le 16 octobre 1816, a publié plusieurs ouvrages sur l'Amérique. Il don- nait dans le journal de Girardin des comptes-rendus bibliographi- ques. Il a laissé aussi des romans et des vaudevilles.
En septembre 1870, il s'opposa avec violence au gouvernement de la défense nationale. En juin 1871, dans le Figaro, il prônera une restauration monarchique.
Il est mort àNeuilly-sur-Seine le 29 mars 1876.
Cf. Dictionnaire de biographie française, t. XIIL—Vapereau, 4° édi- tion.
FARGUEIL (Anaïs). — 12750^ll.
Née à Toulouse (Hte-Garonne) le 2l mars 1819, entrée au Conser- vatoire en 1831, y remporta en 1834 le prix de chant ; engagée à l'Opéra-Comique, elle n'y resta pas et abondonnant le lyriyue passa au Vaudeville, ou sa beauté et son talent la mirent rapidement en vedetre. A part quelques engagements au Gymnase et au Palais- Royal, des tournées en province et une saison à St-Pétersbourg, c'est au Vaudeville qu'elle demeura attachée en créant des rôles majeurs. Elle était considérée comme la première comédienne de Paris, capa- ble d'exprimer tous les sentiments avec une vérité frappante.
Elle est morte à Paris le 7 avril 1896.
Vapereau, 6~ édition —Dictionnaire de biographie française, t. XIII.
FLAUBF.RT (Justine Caroline FLEURIOT, Vve Achille-Cléophas). 12892.
Née le 7 seprembre 1793, àPont-l'Évêque (Calvados), issue d'une famille normande, de médecins et d'armateurs, elle épousa le 10 février 1812 le docteur Flaubert, médecin chirurgien àl'Hôtel-Dieu de Rouen (1784-1846).
Trois enfants naîtront successivement Achille (181 i), Gustave
(1821) et Caroline (1824).
Mme Flaubert mourra le 6 avril 1872 à Rouen.
898 INDEX DES CORRESPONDANTS


FLAueEa'r (Gustave). - 12743^°,
12760,
12766,
12768,
12798,
12811,
12815, 12823, 12837,
12840,
12846,
12859,
12863,
]2879,
12880, 12881, 12891,
12897,
12898,
12902,
12910,
12911,
12914, 12920, 12923,
12937,
13006,
13011,
13026,
13036,
11067, 13080, 13088,
13092,
13111,
13126,
13135,
13145,
13167, 13192, 13206,
13215,
13221,
13240,
13275,
13280,
13302, 13319, 13358,
13375,
13413, 13429^°,
13438^°,
13447°,
13522°, 13544°, 13560^°,
13573^°, 13612,
13615,
13631, 13638, 13640, 13653, 13662, 13665.


Cf. notice, t. XVII, p. 767.
FLeuav (Alphonse). - 13518.
Cf. notice, c ~, p. 922.

FLr:unv (Laure DEcearz, Mme Alphonse). - 13518.
Cf. notice, t. 1, p. 1002 (DECHRF'L).

FLFURY (Nancy). - 12756, 13420.
Cf. notice, t IX, p. 923.

FouxneT (Jules). - 13460^°.
Cf, notice, t. XVIII, p. 672.

Fttttt~oty (Jules Joseph). - 13577°, 13581 ^D.
Fils d'un général, né à Strasbourg le 23 février 1805, passé par
Sr Cyr, il a fanchi tous les grades jusqu'à celui de général de divi-
sion (1857). En 1851, étant colonel, il réprima le mouvement insur- rectionnel dans les Basses-Alpes. En 1854, il avait assuré l'occupa- tion de Aome.
Vapereau, 6° édition - Dictionnaire de biographie franfaue, t XIII-Fririon-4.
GAHII,LAUD (Ludre). - 12956.
Cf. notice, t. XI, p. 778.

GAB[LLAUD (Antoine). - 1 1409^°.
Cf. notice, t. XVIII, p. 672.

GABLIN (François). - 13405^°, 13538^°.
Cf. notice, c XIV, p. 816.

GAN(.1-IE ou BOUNOUA.G^-GAHct{e (Mme). - L27Z L^D. Modiste de Mme Buloz, 3, rue de l'Echelle, à Paris.
GAu't'iex (Théophile). - 13208^°.
Cf. notice, t. XII, p. 749.

899 Glxnxu[N (Émile de). — 12875, 12946^°, 13040, 13614, 13620, t 3669.
Cf. notice, c VII, p. 802.
GIRERD (Cyprien). — 13072.
Cf. notice, c. XIV, p. 897.

GROUSSET (Paschal). — 13143, 14164.
Né à Corte (Corse) le 7 avril 1844, Paschal Grousset, fils d'un principal de collège, commença l'étude de la médecine, puis s'orienta vers le journalisme et collabora au Figaro, puis à la Maw seillaise de Rochefort et à un journal corse, La Revanche.
En 1868, il fonda l'Institut libre.
Il a été mêlé à l'affaire du meurtre de Victor Noir par le prince Pierre Bonaparte, qu'il avait provoqué en duel.
Il mena campagne contre l'Empire et tâta plusieurs fois de la pri- son.
En 1871, membre actif et influent de la Commune, il fut des plus ardents responsables de la commission exécutive. Condamné à la déportation, envoyé en Nouvelle-Calédonie, il s'évada avec Roche- fort, et se rendit en Angleterre.
Il ne pourra rentrer en France qu'en 1881. Il échoua aux élections de cette même année, abandonna la politique et se consacra à la littérature, sous divers pseudonymes, dont le principal est André Laurie (pour une suite d'ouvrages sur la scolarité dans tous les pays du monde).
Il est mort à Paris, le l0 avril 1909.
Vapereau, 6` édition.
GUÉROULT (Adolphe). — 13249, 13427.
Cf. natice, t. XI, p. 925.

Gu111eMnRv (N..J~ — 13086^°.
Président de la Cour d'Appel de Paris, en 1867, lorsque la Cour a à connaître du procès Dudevant et Clésinger contre Dudevant.
GUILLEMINET (N...). — 13296.
Caissier du Théâtre du Vaudeville.

GUILLOT (N...). — 13554°
Au carnet d'adresses (B.N., N.a.fr. 13665, fol. 25) un Guillot, constructeur de châssis en fer pour serres.
GuYON (Émilie-Honorine, Mme Eugène MATHICU-PLE5SY). — 13304.
Belle-soeur de Sylvanie Arnould-Plessy, donc elle a épousé le 2 juil- let 1861, en secondes noces, le demi-frère, Eugène Mathieu-Plessy,
900 elle était alors veuve de son cousin germain, Georges Guyon, socié- [aire du Français (1804-1850).
Née à Brazey-en-Plaine (Côte-d'Or) le 2 octobre 1821, elle entra au Conservatoire (1838-1839). débuta au Théâtre de la Renaissance, passa brièvement au Théâtre Français, et s'orienta vers le Boulevard, Ambigu, Porte-SrMartin, où elle connut de grands succès dans le drame, avant de revenir en 1858 au Théâtre-Français, où elle fui rapidemen[ nommée sociétaire. Remplissant avec talent le rôle des mères tragiyues, elle demeura toujours connue sous le nom de Mme Guyon.
Elfe est morte à Paris le 18 février 1878.
Vapereau, 1° à 5` éditions.
HnxnfnHr (Alfred). - 12746, 12754, 12755, 12757, 12758, 12781,
12788, 12807, 12817, 12835, 12836, 12842, 12857, 12929, 13184.
C£ notice, r. XV[[I, p. 675.
Hnxxisse (Henry). - 12925, 12991, 1;019, 13038,
13069,
11077,
13082,
13089,
11101,
13106,
11118,
111129,
11112,
13194,
13219,
13220,
13245,
13263,
13276,
13282,
13100,
13309,
11321,
13348,
13355,
13362,
13373,
13376,
13381,
13389v
13396,
t3434,
13444,
13469,
t3484,
13506,
13562,
t3598,
13642,
13655.






Né à Paris le 28 mai 1829, de parents israëli[es, Abraham Harrisse fourreur, originaire de Russie ou de Prague, et Nanine Marcos, pari- sienne. Un certain mystère, entretenu par lui, plane sur ses débuts. Quelles études, et où' On le trouve en L853 professeur de français à l'universi[é de la Caroline du Nord, puis à Washington, profes- seur au Collège de jésuites de Georgetown. Il fait des études de droit et, s'installe à Chicago en 1857 comme avocat, puis à New York vers 1860. Avec Samuel Barlow, il publie en 1865 Noter on Columbur, puis, seul, une bibliographie des livres consacrés à l'Amé- rique de 1492 à 1551 Bibliotheca Americarsa Veturtinima, qui lui valut la considération des érudits spécialistes.
Harrisse vient alors s'installer à Paris comme avocat américain, 27, rue de l'Arcade, puis 30, rue Cambacérés et s'introduit dans le monde de la littéra[ure, fréquen[e Renan, Sainte-Beuve, Taine, Flau- bert, George Sand. Il est reçu chez la princesse Mathilde, correspond avec tout le monde. Imbu de lui-même, vaniteux, outrecuidant à l'occasion, il n'est pas très sympathique et se fai[ remettre quelque- fois à sa place.
Sa correspondance avec George Sand est importante. [1 est venu à Nohant ec on lui doit un récit des Dernierr momerstr et obrèquer de George Sand (hors commerce, 1904).
901 Il est mort à Paris le 10 mai 1910 laissant une grande forcune. (Jean Bonnerot, Mercure de France, I" décembre 1953).
HAUSSMANN (Georges-Eugène). — 13169, 13549.
Cf, notice, t. IV, p. 908.

HET'LIiL (Pierre Jules). — 12715, 12911, 13150, 13530. Cf. notice, t. V, p. 872.
HIRSCH (Arnold). — 13042.
Publiciste autrichien, viennois, traducteur en allemand de plusieurs ouvrages de George et Maurice Sand. Il était aussi en rapport avec Dumas fils.
HoSTelrv (Hippolyte). — 1296i^ll.
Cf. notice, t. XII, p. 751.

HOiIDOU (Louis). — 12762^°, 12861n, 12906.
Ancien concierge rue des Feuillantines pour qui George Sand ohcien- dra un emploi de contrôleur à l'Odéon. Plus tard il habitera, 36 ou 38, rue Gay-Lussac (carnets d'adresses de G.SJ. Elle orthographie son nom soit Houdou, soit Houdoux.
Un Houdoux, Louis, Adolphe, né en 1815 à Rouen, a existé à Paris à cotre époque. Marin de 1834 à 1841, puis épicier à Rouen (où il fit de mauvaises affaires) ; à Paris, garçon de magasin d'un libraire de la rue Cassette ; fin mai 1848, homme de peine à l'imprimerie de la Réforme, puis à celle du Siècle et de la Démocratie pacifrque. Fréquentant le Club de la Sorbonne et celui de Blanqui, de qui il adoptait les idées communistes ; congédié de ce fait par son libraire. T.e 10 juin 1848, participe à une < réunion suspecte ~ dans l'île St-Louis. Arrêté après l'insurrection, fut libéré faute de charges. Est- ce le même ?
Dictionnaire Biographique du Mouvement ouvrier franFair 1789-1864 (t. 11, p. 352.)
Houssnre (Arsène HOUSSGT, dit). — 12943^°, 12980.
Cf. notice, t. VI, p. 940.

HUGO (Victor). — 12784, 13536, 13559^ll, 13579.
Cf. notice, t. XIII, p. 696.

Jnuw (Louis-Gadejroy). — 13121, 13162.
Ce peintre, fils d'un compositeur, élève d'Hersent, d'Abel de Pujol, de Bonington, est né à Paris, le 30 juin 1805. Il était un intime de Dumas père qu'il accompagna dans un voyage en Italie et en Sicile en octobre 1834. Spécialisé en chiens, meutes, scènes de chasse, de vènerie, il a fait aussi des paysages et des natures mortes et décoré
902 un salon de Sénat. Médaillé aux Salons de 1834, 1840, de 1848, de 1855, décoré le 5 avril 1854. Nommé peintre de la vènerie de l'Empereur, il eut une clientèle très < huppée ~ ( princes, ducs, grands veneurs de la couronne).
Il a épousé en 1842 à Fontainebleau Annette Hamel.
C'est en qualité d'exécuteur testamentaire de Marie de Rozières (morte le l6 août 1865) qu'il est entré en relations avec George
Sand.
Il rst mort à Paris le 25 juin 1882.
(Vapereau, l` à 5` éditions. —Julien Aigoin, Fontainebleau Jour !e
Seroad Empire, p. 74)
JoA~nrt: (Adolphe). — 12708, 12713, 12976, 13122, 13426. Cf. notice, c X, p. 865.
JouviN (Benoît-Jean Baptiste). — 13039^°.
Nê à Grenoble le 20 janvier L820, journaliste au Globe (critique
rnusical) en 1841 à l'Efioy:re de ]845 à 1847, à la Sylphide (1847-1848), à la Mode etc. Entre temps, il était devenu le gendre de Villemessant, avec lequel il collabora d'abord dans des journaux royalistes, puis au Figaro hebdomadaire, créé en 1854, qu'il ne quitta plus désormais, et dont il devint u~ pilier lorsque le journal sr mua en quotidien politiqur en 1866.
Sainte-Beuve l'a traité dans une lettre de < critique excellent, pi- quant satirique, de bon sens ~. Son beau-père Villemessant l'appelait < l'homme -bibliothèque >.
Il mourra à Rueil (Seine-et-Oise), le 13 novembre 1886.
Vapereau, 1° à 5` éditions.
KARR (Alphonse). — 13493.
Cf. notice, t. XI, p. 780.

KRAFFT (Isabelle). — 12871^h15.
A mettre au nombre des fâcheux qui importunent les célébrités. Son nom complet est Isabelle Krafft-Bucaille. Poétesse, écrivain, elle ha- bitait Nice, 6, rue Croix-de-Marbre d'ou elle écrivait à George Sand en septembre 1866 pour lui soumettre des chapitres de roman. Au catalogue de la Bibliothèque nationale six ouvrages d'elle, dont Au soleil de Nice (Paris A. Ghio, 1877).
LAexoix (Albert). — 12712, 12825, 13114, 13179.
Cf. notice, t. XIV, p, 820.
LAFAGFTTE (Raoul). — 13209.
Né à Foix (Ariège) le 18 juillet 1842, Raoul d'Espaignol-Lafagette
(qui a toujours signé signé ses oeuvres Raoul Lafagette), a été dans
sa jeunesse attaché au cabinet du ministre de l'Instruction publique
903 et des Beaux-Arcs. Il publia alors des recueils poétiques Chants
d'un montagnard (1869, avec deux lettres de George Sand), Mélodier païennes (1873). Retiré ensuite dans son pays natal, il ne cessa ja- mais d'écrire, surtout en vers, et de chanter ses Pyrénées avec beau- coup de lyrisme. Une dizaine de titres figurent au catalogue de la Bibliothèque nationale, donc Pirr et Vallées (1885), Symphonies pyré- néennes (1887). Il a été conservateur du musée de Foix.
C'est parce que son père avait des intérêts dans l'Indre que Raoul s'est lié d'amitié à Châteauroux avec Maurice Rollinat, et s'est fait recommander par le père de ce dernier à George Sand. Il restera l'ami de Maurice, aspirant poète lui aussi, qui se fera un nom quelques années plus tard ;ils échangeront une abondante correspon- dance.
Bien qu'issu d'une famille traditionnellement royaliste, Lafagette se comporra en républicain sincère, et même plutôt engagé à gauche. Il est mort à Foix le 29 avril 1913. Son buste se dresse dans la cour de la mairie de Foix.
LAEONT (Pierre-Chéri). — l .i 199.
Né à Bardeaux le 5 mai 1799, Lafonc, d'abord chirurgien de ma- rine, s'aiguilla en 1822 vers le théâtre et obtint des succès dès ses débuts au Vaudeville.
Il épousa à Londres en 1828, l'actrice Jenny Colon (1808-]842) le grand amour de Gérard de Nerval. Cette union ayant été annulée judiciairement, Lafont se remaria le 12 juillet 1848, avec Pauline Leroux, danseuse. Aux Variérés pendant dix ans, puis au Vaudeville et au Gymnase, cet acteur élégant créa de nombreux rôles à succès. Il a joué dans des pièces de George Sand Le Pavé (1862), Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (reprise de 1867, rôle du marquis Sylvain).
Il esr mort à Paris, le 18 avril 1871.
Vapereau. 1° à 5` éditions. — Lyonnec, Dictionnaire des Comédiens franfais.
LAFONTAINE (Louis-Marie-Henri THOMAS, dit). — 12828. Cf. notice, t. XI, p. 781.
LAMBERT (Eugène). — 12795, 12961, 13025, 13056, 13216, 13106, 13382, 11450,13466.
Cf. notice, t. X, p. 866.
LAMBERT (Esther GAITÉ, Mme Eugène). — 12795, 12961, 13001,
13025, 13216, 13306, 13359, 13372, 13382, 11450, 11466, 13514, 13589.
Cf. notice, t. XVII, p. 771.
904 LAMESSINE (Juliette LAMBER, Mme Alexis). —Voir ADAM (Juliette). LAMESSINE (Alice). — 13351, 13410°.
Née à Blérancourt (Aisne) le 29 avril 1854, fille d'Alexis Lames- sine, avocat, er de Juliette Lamber. Alice épousera en 1873 un chirurgien, Paul Segond. De ce mariage naîtront trois filles Pau- line, Claudie et Juliette. (On notera yue les deux premiers de ces prénoms sont ceux de deux héroïnes de George Sand ; le troisième aussi, mais il aura été dicté, lui, par celui de la grand-mère).
Alice mourra à Marrakech (Maroc) le 2l décembre 1946.
LAUR (Francis). — 12686, 12847, 12915, 12990, 13113, 13137,
13196, 13288, 13317, 13350, 13390^°, 13440, 13567. Cf. notice, t. XVI, p. 892,
LAURENT (Marie). — 12964, 12987.
Cf. notice, t. XII, p. 753.

LAVOIX (Michel Henri). — 13058^°.
Bibliothécaire à la Bibliothèque impériale (cabinet des médailles) Henri Lavoix, né à Nant (Aveyron), le 19 janvier 1820, était musi- cographe et numismate, spécialisé dans les monnaies musulmanes, en même temps que chargé de la revue littéraire au Martiteur univers .tel. Il deviendra plus tard Conservateur-adjoint à la Bibliothèque impériale, puis passera à celle de Sainte-Geneviève.
Il mourra à Paris le 23 octobre 1892.
Ad. Bitard, Dictionnaire de biographie contemporaine. —André Mau- rois ; Les Trais Dumar.
LF.BARBIER Je TINAN (Mercédès MERLIN DE THIONVILLE, Mme Alfred). — 13180, 13342, 13437^°, 13456^°, 13515, 13575°.
Cf. natice, c. IX, p. 928.
LE(;LèRE (Camille). — 13242, 13517. Cf. notice, t. XVIII, p. 679.
LECONTE de LISLE (Charles). — 13079. Cf. notice, t. XIII, p. 700.
LEcoQ (N..J. 13402°, 13411 D, 13422°.
Correspondant non idemifié. Il pourrait s'agir de Mme Lecoy tante de Marie Lambett, la jeune actrice motte récemment. George Sand a participé à l'achat d'un rerrain pour la tombe ; voir n" 13210 à Caroline Berton. A noter aussi au carnet d'adresses c Caloriferes portatifs, Lecoq, boulevard du Temple, 4, avec envoi de Charbon de Paris. ~
905 LÉGER (Louis). — 13109.
Cf. notice, t. XIX, p. 939.
Le PecQ (N...). — 13(147.
Papetier, 69, rue Monsieur-le-Prince à Paris.
LEROUX (Jules Charles). — 12693, 12856^°.

Un des frères de Pierre Leroux. Né à Paris le 3 septembre 1805 ; s'était exilé en Angleterre avec son frère. Homme de lettres ou se disant tel, mais dont le bagage est mince : en 1831 il publie De la nécersité de fonder une association ayant pour but de rendre les ouvrierr propriétairer des instruments de travail ; et par la suite quelques arti- cles d'économie politique ici et là.
Il a épousé une Suissesse, Fràntz Volck, soeur de la seconde Mme Pierre Leroux, qui lui a donné sept enfants.
En 1866, il émigra en Amérique avec tous les siens et s'y fic culti- vateur dans le Kansas, fonda un journal en 1876, l'Étoile du Kanrar, organe de la République franfaire et univerrelle..
Il est mort au Kansas le 7 septembre 1881.
Cf. Nadine Dormoy-Savage, article in French Review, may 1976.
LESPÈS (L.éO, pseudonyme TRtt.~tmt, Timothée). — 12947°. Cf. notice, t. VII, p. 810.
Levnt.~ots (Jules). — 12939.
Cf. notice, t. XVIII, p. 681.

LÉvv (Michel). — 12838, 12952°, 13148^°, 13155^°, 13198, 13224,
13338, 13430^°, 13509^°, 13539^°, 13593, 13599.
Cf. notice, t. X, p. 868.
LtBHRTÈ (Au journal ta). — 13261.
LIMOUSIN (Stanislas Alexis Arsène). — 12684, 12698^°.
Pharmacïen, né à Ardentes (Indre) le 18 mai 1831, avait son offi- cine rue Blanche n~~ 2 à Paris. Il est l'inventeur des cachets de pain azyme qui facilitaient l'ingestion des médicaments en poudre avant d'être détrônés par les gélules, et des ballons d'oxygène dont on avait usé pour Manceau dans les derniers mois.
Il est mon à Paris (2`) le 8 avril 1887.
LtoNtvt:T (Anatole au Hippolyte). — 13361.
Frères jumeaux, nés à Paris le 16 avril 1832, ils se firent, l'un lithographe, l'autre typographe, en même remps que chanteurs et musiciens, créateurs des concerts de Bicêtre.
906 Anatole a mis en musique < Les Trais bûcherons >, pastorale berri- chonne, imitée de George Sand, chez Heugel en 1875. Dans leur ouvrage commun, Sauvenirs et anecdotes (011endorf, 1888), ils ont publié la leare reproduite ici.
Cf. Lyonne[ Dirtianaire des comédiens jran~air, c fI. -Théodore dr Banville, Mer souvenirs.
Lucut~T (Alexandre Dominique Esprit BÉNEFAND, dit René). - 11398, L3439<sup>°</sup>.
Cf. notice, t. IX, p. 9i0.
LUGL!liT (Caroline ALLAH-DoKvny, Mme René). - l 1253, 13398.
CF. notice, r. IX, p. 9i(l.
MAGNl' (Modeste). - 12727<sup>°</sup>, 12747, 13377, 13453°.
Cf. notice, t. X111, p. 702.
MAGNY (Ernesrine Laure BRGtjAIVT, Mme Modeste). - 12720.
Fille d'un grand restaurateur parisien, née à Paris (3` are` ancien) le 9 failles 1827, elle a épousé Modeste Magny le 8 décembre 1840 à Paris (3` are` ancien). Elle y est morte le 30 juin 1877.
MALAPFRT (Pierre Antoine Frédéric). - 11065^°.
Rien que le prénom manque, on pense qu'il s'agir de cet avocat,
jurisconsulte, auteur de brochures de droit et d'un pamphlet A
M' Dupanloup, réponse à sa brochure sur la franc-ma~onnerie.
ll était né à Civray (Vienne) en 1815.
MANCüAU (Latere Alexandrine). - 127G1~, 13557.
Cf. notice, t. XIX, p. 942.

MARC.HAL (Charles). - 12716, 12724, 12737ⁿ, 12759, 12769, 12799, 12900, 12918, 12919, 12954, 12967, 12979, 12989, 12995, 13003, 13008, 13046, 13070, 13151, 13157, 13217, 13248, 13285, 13298, 13318, 13329, 1.3445, 13464, 13519ⁿ,
13564°, 13604, 13616, 13630, 13635, 13660, 13604.
(:f. notice, r. X1V, P. 984.
MARGOLLÉ (Élie). - 13578^er.
Cf. notice, t. XVI, p. 895.
MARTINH (N... GUÉNOT, Veuve). - 12841, 13048, 13238, 13271,
13297, 13299, 13392, 13451, 13546, 13600.
Servance de G. S. à Paris er à Palaiseau, à partir du l0 mars 1866 e[ jusqu'à la muer de la romancière, yui lui fera obtenir un emploi d'ouvreuse à l'Odéon.
Les lerrres que George Sand lui a adressées sont à la Bibliothèque d'Avignon pour la plupart.
907 On ne sait rien de plus précis sur elle, si ce n'est qu'elle était veuve et avait une fille. George Sand s'intéressera à son frère Étienne Gué-
not, aliéné à la suite d'une chute et interné à l'asile de Vaucluse.
MATHIEU (Auguste). — 12741 ~.
Cf, notice, t. XIX, p. 943.

M ATHILDIi (Mathilde Laeti[ia Wilhelmine BONAPARTE, pnncesse). l29>9, 13334, 11632.
Cf. notice, t. XIX, p. 94.1.
MruRICE (Paul). — 12776, 12826,
13133,
13141,
I i 144,
13200,
13222,
13233,
1324),
13258,
13265,
13322,
13327,
13330,
13360,
13171,
13424,
13432,
13441,
13504,
13558,
13580,
13607,
13655.






Cf. notice, t. XIV, p. 825.
MORI:I. (N...). — 12749¹⁾.

Ce correspondant, dont le nom est trop répandu, est impossible à identifier, à moins yu'il ne s'agisse d'A. Morel, l'édireur des Légen- der rurtiquer, parues en 1558, ou d'un Auguste Morel, chef d'ins~i- tution, auteur de plusieurs ouvrages, dont L'Erprit der Allemarrdr, qui est au Cat. Bibl. G. S. (lot 506).
MORi!RE (Hippolyre). — ]272Z^°.
Cf. notice, t. XIX, p. 945.

NAOAR (Errterttne Constance LEFEVRE, Mme TOURNACHON, dite). — 12887.
Fille d'un manufacturier, Ernestine Letèvre est née à Épinay-sur- Seine le 2 juillet 1836. ELIe a épousé Félix Tournachon le 11 sep- tembre 1554 à Paris (1°' are`) ; la bénédicion nuptiale leur a été donnée à l'Église réformée de Paris le même jour, par le pasteur Athanase Coquerel (Archiver de Parie, étarcivil reconstinlé).
Elle mourra à Paris le 27 janvier 1909.
N APOLLON [Il (Louis Napoléon BONAPARTE). — 13346⁰. Cf. nocive, [. VI, p. 927 (BONAPARTE).
NAPOLÉON (Prince). —Vote BONAPARTE.
PARFAIT (Noël). — 12791, 12532, 12839, 13004, 13463. Cf. notice, t. XVIII, p. 656.
PATEN6TRE (Jules). — 13165^°.
Né le 2D avril 1545, Patenôtre est entré à l'École normale supé- rieure en 1865. Licencié en let[res, professeur au lycée d'Alger de 1567 à 1871, il se dirigea ensuite vers la diplomatie comme attaché
908 de légalion. On le verra en 1880 ministre pléniporenriaire àStock- holm, puis à Pékin. Il signa le traité de Hué (1884), qui nous assurait le protectorat sur l'Annam. Il termina sa brillante carrière comme ministre pléniporenriaire aux É[ats-Unis (1892).
Il a collaboré à la Revue der Deux 111ondeJ.
Vapereau, 6° édition.
PATUREAU (Joseph). — 13007, 13016, 13601.
Cf. notice, t. XVI, p. 897.

PeLLL'['[ER (N...). — 13555^°.
Marchand de vitres et chassis pour serres, faubourg Bourgogne à Orléans. (B.N., N.a.fr. 13665, fol. 25).
PÉRIGOlS (Ernest). — 11513.
Cf, notice, r. VIII, p. 744, et IX, p. 936.
PERRIN (Émile). — 13328.
Cf. notice, t. XIII, p. 707.

PeYRAT (Alphonse). — 12778, 12948D, ]3595⁰, 13623^D. Cf. notice, t. XIX, p. 948.
PICHOT (Amédée). — 12942⁰.
Cf. notice, r. II, p. 931.

PLANET (Thérèse Hennance BARGAT, V° Gabriel). — 13171.
Fille de Silvain Bargat, banquier et de Marguerite Auboyer, née en 1818 à La Châtre, elle avait épousé en 1836 Gabriel Rigodin-Planer (1808-1853) qui la laissa veuve avec un fils, Maxime (sur lequel notice t. XV, p. 882).
Elle est morte en 1914.
PLAUCHUT (Edmond). — 12978, 13035, 13205, 13308, 13457⁰,
13478,13494, 13497,13606, 13611,13625,13636. Cf. notice, c VIII, p. 795 et t. IX, p. 938.
PLOUVfER (Édouard). — 12796.
Cf. notice, r. XI, p. 787.

POC7LIPSKA (Sophie, C"°, née ROTTOVA). — 13108.
Cf. notice, t. XIX, p. 948.

PONCY (Charles). — 12717, 12793, 12896, 12992, 13237, 13331,
13369, 13370, 13380, 13436, 13442, 13448, 13467, 13480,
13490, 13495, 13496, 13534, 13565, 13587, 13590.
Cf. notice, t. V, p. 890 et t. IX, p. 938.
909 PoNCY (Solange). — 12718.
Cf. notice, t. XVI, p. 898.

PROTH (Mario). — 12700, 12775, 12786, 12805, 12821, 12834,
12834⁶is, 12974, 13012, 13154, 13175, 13244, 11307.
Cf. notice, t. XV, p. 884.
QUIQUISo[.LES (Anne-Marie, dite Anaïs). — 12719, 12771.
Nièce de Charles Poncy, née à Toulon le 27 juillet 1833, more au même lieu le 13 août 1925. Elle érait fille du c père Quiquisolles > (1794-1866), le marin qui avait fait naufrage pendant le séjour de George Sand à Tamaris en 1861 et que celle-ci avait fait secourir en sollicitant l'impératrice.
RetvnN (Ernert Joseph). — 13637°.
Fils de Philibert Renan et de Magdeleine Féger, Ernest Renan est né le 8 février 1823 à Tréguier (Côtes-du-Nord). Il paraissait destiné à faire un prêtre quand il entra au séminaire de St Sulpice pour suivre des cours de haute rhéologie.
Mais une évolution à laquelle la lecture du roman Spiridion ne fût peut-être pas étrangère (si l'on s'en rapporte à son propre dire) de- vait en faire un libre-penseur en même temps qu'un savant exégète des livres saints et un c suppôt de l'antéchrist > selon le clergé du second empire.
On ne donnera pas ici le détail de ses publications (toutes imposan- tes, en particulier La Vie de Jésur, 1863) : on le trouve dans tous les dictionnaires. Il fut élu à l'Académie française le li juin 1868.
Il avait épousé le 11 septembre 1850 Comélie (1831-1891), fille du peintre Henry Scheffer.
Il est mort à Paris le 2 octobre 1892.
George Sand lui aurait dédié Mademoirelle La Quintinie si l'édition prévue en 1875 avait été menée à bien. A la mor[ de George Sand, Renan assista à ses obsèques à Nohant et écrivit sur elle un très bel article d'adieu.
RtTrtea (N...). — 13592^D.
Correspondant non identifé.

ROeERT (Auguste François). — 13462n.
Fonctionnaire et poète, né à Paris le 28 février 1813, auteur de scènes historiques en vers, et de La Parole et l'Épée, épisodes drama- tiques de la Réforme en Allemagne (Didier, éditeur) qu'il envoie à George Sand le 13 janvier 1866 (Cat. Bibl. G. S., lot 162.)
Il a secondé le Lt-Colonel Staaf dans son recueil La Littérature franfaise (Didier 1869) et souvent dans les notices qu'il signe sur
910 Maurice de Guérin, sur Gilland, sur Magu, etc. il glisse un mot
flatteur pour George Sand.
Il es[ mort à Passy (Seine) le 15 avril 1883.
Vapereau, 3` à 5` éditions.
Royo7 (Jacques). - 12701, 12730^D,
12845,
12907,
12930,
12935,
12958, 12975, 13028, 13093,
13098,
13100,
13188,
13193,
13378, 13403°




Cf. notice, t. XVlll, p. 688.




RODRIGUES (Édouard). - I2687,
12785,
12851,
12855,
12889,
12890, 12904, 11081, 13112,
13123,
11158,
1317(1,
13173,
13197, 13247, 13281, 13287,
13311,
11324,
13333,
13341,
13345, 13385, !3507, 13621, 13647, 13648.


Cf. notice, t. XVI, p. 899.
ROLLINAT (François). - 13195.
Cf. notice, t. II, p. 934.

ROLLINAT (Émile-François). - 13213, 13239, 13277.
Fils aîné de François Rollinat et d'Isaure Diction, il naquit à Châ- teauroux le 24 décembre 1841, fit des études assez poussées (licence en droit), puis s'engagea dans l'armée en 1863. Après avoir franchi les grades inférieurs, il sera sergent major en 1866 à Marseille au 38` de ligne, sous-lieutenant au 82° R` d'Infanterie le 10 août 1868. T.a guerre de 1870 survint dont son intégrité mentale fur sérieuse- ment dérangée. Prisonnier de guerre, évadé, il entra dans un grand état d'exaltation qui amena son internement à Naugeat, près de Limoges. Considéré guéri, il reprit du service, fut promu lieutenant le 3 août 1872 et mcme proposé pour le grade de capitaine. Il se maria le 23 juillet 1874 avec Pauline-Marie Osouf, agée de 20 ans. Sa mort survint le 27 juin 1876 à Paris (7`). On a parlé d'accès de folie, de suicide, mais le dossier ne précise pas la cause du décès.
Service historique de !'armée, Vincennes. -Régis Miannay, Maurice Rollinat, (1981.)
Ro[;vtLt.E (Stéphane de). - 12944^t~.
Cf. notice, t. XIX, p. 951.

Ror}tsctta[s (Jules). - 12950.
Éditeur, 43, rue St-André-des-Arts, chez yui Le Monde des Papillons de Maurice Sand a paru.
ROYER (Paul-Henri-Ernest de). - 12927, 13142.
Né à Versailles le 29 octobre 1808. Magistrat très bien en cour et favorisé par le régime impérial. Avocat général en 1848, porta l'ac-
911 cusation en 1849 devanr la Haure Cour de Buurgrs, Proaireur géné- r~l à la Cour d'Appel dr Paris en 1850, ministre de la Jusrice en 185 L (yuelques mois), puis de novembre 1857 à mai 1859 ; séna- reur, 1~~ Présidcnr de la Cour des Comptes (1861). Grand-croix de la Légion d'Honneur depuis 1859.
Il mourra à Paris le 1 ~ décembre 1877.
Vapereau I° à 6~~ éditions. — Grand dirtionnaire un~rerre! ~l:r XIX` dècle.
SniN~r-VieToa (Pau] B[Ns de). — 12802, 13045, 13063. Cf. nonce, t. X11[, p. 713.
SAINTI~ Bl[UVH (Charles-Augustin). — 12696, 1277?, 130(15, 13383, 13475.
Cf. notice, t. II, p. 935.
SALVIATI (Antonio). — 13211, 13583^°.
D'ahord avocat, docreur en droit, installé à Venise, Antonio Salviati, né à Vicence ([talle) le 1G mai 1816, sentit un jour de 1859 s'éveil- ler La vocation arrisriyue. Il chercha le secret de la mosaïque, celui des verres suuft7és dr Murano le roman de George Sand Les Maî- tres nznraïrrer lui avait laissé une forte impression. ~ a écrit des ouvrages rechniyues sur cet arc et il exposa à Paris en 18<7 .r l'Exposition universelle. Il eut aussi une boutique de verres dr Murano à Paris I, rue Caumartin. (D'auttts adresses figurent au carnet d'adresses de George Sand :412, nte St-Honoré, er 7l, rue Neuve-St-Augustin.)
Il est more à Venise le 25 janvier 18')0.
Snnotti~ (Gustave). — 13441.
(.f. notice, r. V1, p. 953.

SnHotni (Victorien). — 12917^t~.
Fils d'un professeur, cet illustre auteur dramat7quc est né le 7 sep- tembre 1811 à Paris. Après des débuts difficiles rt des années de gêne, il acquit à partir de 1860 une réputation rapide ec brillance. Le Théâtre Déjazet, le Gymnase, le Vaudeville, le Palais-Royal s'ar- rachèrent successivement ses pièces à succès, yui enrichissaient les théâtres comme le dntmaturge. Auteur facile et prenant de toutes mains, il traitait avec adresse des yuesrions d'actualité, brûlantes parfois, yui soulevaient des passions et des tumultes dans Ics salles.
Sarah Bernhardt a été l'une de ses interprètes préférées.
Il est mort le 8 novembre 1908 à Paris, membre de l'Académie française depuis 1872.
Vapereau, 6` édition. —Grand dirtionnaire universel du XIX' rlrcle.
912 SCHAEFFER (Adolphe). — 13461.
Cf. notice, t. XVIII, p. 690.

SECOND (Albéric). — 12945D.
Cf. notice, t. XIX, p. 952.

SERRE (Édouard). — 12705^D.
Cf. notice, r. XVIII, p. 690.
SGRURIF.R (Vicomte). — 13147°.

Commissaire-rapporteur près de la Commission de colportage. Auteur de L'instruction primaire danr la région der Pyrénéen occiden- taler 1 j85-1789 (Paris, L. Ribaut, 1874)
Nous n'avons pu rassembler davantage de renseignements sur ce correspondant qui ne semble pas descendre du Maréchal de France de ce nom (1742-1819).
Sll.VESTRE (Armand). — 11352, 13408, 13458, 13591^D.
Fils d'un magistrat, Armand Silvestre, né à Paris le 18 avril 1837, entra en 1857 à l'École polytechnique d'où il sortit sans entrer dans l'armée. Au ministère des Finances, il fit une carrière administrative toue à fait normale, avec accession à des grades successifs. Ce qui peut surprendre, car où trouvait-il le temps d'aller au bureau, cet évricain fécond qui emplissait les librairies de ses livres, les journaux de ses vers, de ses contes et de ses articles, les théâtres de ses comé- dies, opérettes, livrets d'opéra ? Il y a des grâces d'état.
George Sand a préfacé son premier recueil poétique, Rimer neuves et vieiller (1866). Elle lui aurait dédié Aldo le Rimeur, si l'édition complète avait vu le jour.
Sa production est souvent rabelaisienne et gauloise. II ne s'en cachait
pas et ses titres sont explicites, par exemple Contes grasrouillets,
Histoirer inconvenantes, Conter talés etc.
Il vint plusieurs fois à Nohant et il a conté alertement ses visites
(Portraits et nouversirs ; Au paye des souvenirs.)
Il est mort à Toulouse le ] 5 février 1901.
Vapereau, 6` édition.
SILVESTRE de sncY (Samuel). — 13468.
Cf. notice, t. XVI, p. 901.
SIMOMN (Louis). — 13421<sup>0</sup>.
Cf. notice, t. XIX, p. 953.
TAINS (Hippolyte-Adolphe). — 13013, 13034, 13146, 13310.
Brillant fort en thème, au front chargé de couronnes, encré premier à l'École normale supérieure (1848) après avoir obtenu le prix d'honneur au Concours général. Taine, né à Vouziers (Ardennes) le
913 21 avril 1828, était docteur ès-letrres dès 25 ans. Il ne tarda pas à quitter la carrière de l'enseignement universitaire qui s'ouvrait de- vant lui, et à prendre des positions tout à fair conrraires à celles de l'Université officielle, dans l'Essai sur Tite-Cive (1854), et Les Philo- sophes français du XIX` rièrle (1858). Ses thèses originales suscitèrent de furieuses controverses. Il entra à l'Académie française en novem- bre 1878, après un premier échec en 1874 devant Caro. Son oeuvre importante et bien connue est décrite dans les dictionnaires.
Il avait épousé en 1868 Mlle Denuelle, fille d'un architecte.
Il est mott à Paris le 5 mars 1893.
Vapereau, 6° édition.
TALMA (Paul BAZILE, dit). — 13481^D.
Cf. notice, t. XVI, p. 902.

THÉÂTRE du VAUDEVILLE. — 12771⁶ⁱs
THUILLIER (Marguerite TOUILLER, dite). — 12723^D, 12849, 13064, 13407, 13417D, 13428D, 13435^D, 13545^°, 13569D, 13572D.
Cf. notice, t. XVIII, p. 692, et XIX, p. 956.
TOURNACHON. — Vofr : NADAR.
TRIMM (Timothée). —Voir LESPÈS (Léa).
TRUCY (Julie AMBIEL, Mme Antoine). — 12695.
Cf. notice, t. XVI, p. 903, et XVII, p. 782.

LILBACH (Louis). — 12865, 12869, 13053, 13062, 13076, 13103. Cf. notice, t. XIV, p. 834.
VAILLANT (Jean-Baptiste-Philibert). — 13568D, 13571D.
Né à Dijon (Côte-d'Or) le 6 décembre 1790, entré à l'Ecole poly- technique en 1807, sorti sous-lieutenant en 1809, admis à l'École d'application de Metz, J-B Vaillant fait une carrière militaire rapide complétée d'une carrière politique brillante. Maréchal de France en 1851, sénateur, grand maréchal du palais, membre de l'Académie des Sciences, ministre de la guerre en 1854-1859, commandant en chef de l'armée d'Italie en juillet 1859, ministre de la maison de l'empereur de 1860 à 1870. Ajoutez :comte romain en 1851, et bien entendu tous les grades de la Légion d'Honneur.
II a épousé le 23 mars 1843 à Paris Pervenche Frotiet de la Coste- Messelière, veuve de François Haxo, son ancien général. Il n'a pas eu de postérité.
Le maréchal est mort à Paris (7`) le 4 juillet 1872 — (Joseph Valyn- seele, Les Maréchaux de Napoléon lIL)
914 VeRGtve (Henriette-Eugénie, dite Claire BOULANGER, Mme Hippolyte.)
—13524^°.
Cf. notice, t XVI, p. 904.
Vetzoh (Jules). — 13235, 13416.
Cf. notice, t. XVI, p. 904.

Vt>.YL (Edmond). — 12692^°.
Correspondant non identifié, mais ]'orthographe est-elle sûre ?
VIARDOT (Louis). — L3110, 13120.
Cf. natice, t. IV, p. 925.

Vtntt°oT (Pauline Gnxctn, Mme Louis). — 13535^°, 13548°. Cf. notice, t. IV, p. 904 et t. X, p. 990.
Vt[.LOT (Frédéric). — ] i 177.
Cf. notice, t. XV, p. 890.

VtLLor (Pauline Bnx~teR, Mme Frédéric). — 13161°, 13246, 13384,
13512.
Cf. notice, t. XIV, p. 837.
Vocus (Achille). — 13487°.
Chasseur d'autographes, non identifié.
Z~ePeFei (Alphonse Etienne). — 12882°.
Né à Sarrebruck (Prusse rhénane) le 20 avril 1809, a été sous-préfet à Mostaganem, Philippeville et Bône successivement, préfer à Constantine (1851-1858), puis est passé au ministère de l'Algérie. Au moment où G. Sand entre en rapport avec lui au sujet d'Emile Duplomb, il est Directeur au ministère de la Marine (direcrion des Colonies), commandeur de la Légion d'Honneur.
Il passera conseiller maître à la Cour des Comptes le 1" juin 1872.
Service historique de la Marine, Vincennes.