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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome XIII. Janvier 1855 – juin 1856
  • Pages : 679 à 718
  • Réimpression de l’édition de : 1978
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 13 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084679
  • ISBN : 978-2-406-08467-9
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08467-9.p.0699
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 13/11/2018
  • Langue : Français
699 INDEX DES CORRESPONDANTS 1

Accvxsl (Michele}. — 7ox4.
Cf. notice, t. VIII, p. 767.

ALBERT. — VOIr THIRY (FIançO1S-Auguste). AlvsracH (Joël-Philippe-Léon). — 7116.
Né à Metz le x novembre 1801, de race israélite, fut d'abord avocat, puis successivement procureur du roi à Meaux, substi- tut à Paris, Conseiller à ]a Cour impériale, président de Chambre, et termina sa carrière comme Conseiller à la Cour de cassation, de 1864 à 1873. Il était officier de la Légion d'hon- neur. Sa fille avait épousé un Rothschild.
Il fut longtemps le seul magistrat parisien de confession
israélite. Il est l'auteur de De !a procédure devait !es Cours
d'assises. (Paris, Casse, 1856, signé Juler Anspach.) Il est mort
à Paris le z décembre 1875.

AReGo (Étienne-Vincent). — 6631D, 663GD, 6639D. 6643. 6783• Cf, notice, t. VI, p. 9z3.
ARNevn (Angélique Bassin, Mme). — Gggzbls.
La prédication saint-simonienne amena à Paris en 183o cette provinciale, née ]e 3 nivôse an VI (z3 déc. 1787) à Gannat (Allier), qui avait épousé le z7 juillet ISzo un avocat, Louis Arnaud. Elle se fixa dans la capitale avec ses deux enfants et devint une militante républicaine, féministe et socialiste, écrivant en particulier dans le journal de Léon Richer Le Droit des femmes. Entre 1834 et 1879, elle publia cinq ou six romans, dont on parla peu; et, à plus de 8o ans, une étude sur le musicien François Delsarte (1811-1871).
Pendant le siège de 1870-1871, sa conduite fut admirable.

I. Let numéros rem~oient aux lettres et non aux pages.
700 Elle organisa des fourneaux économiques, avec l'aide de sa fille, Mme Jules de La Madelène, pour nourrir des miséreux affamés. Victor Hugo disait d'elle que son corps émacié a ne semblait plus qu'un prétexte pour rester sur terre.
Elle mourut le g avril 1884. Sur sa tombe au cimetiére Mont- parnasse, la célèbre féministe Maria Deraismes lui rendit hom- mage. Sources : Cbronigue de la Société des Gensde Lettres(1884); Dictionnaire de Biographie franfaise, t. III, (Arnaud. So).
ARNOULD-PLESSY (Jeanne-PLE$$Y, dite Sylvanie, VVe Auguste
ARNOULD). - G76g, 6784, 6818, 68z6,
G867,
6874,
6881,

6903,
6908

6917
6919,
6940,
6974,
6980,

6983
6986>
6997>

7006,
7018,

7019,
7030D>
7031
7035,
7059D> 7094,

7125,
7179•

Cf. notice, t. X, p. 84z.
ARrENTIGNY (Casimir-Stanislas d'). - 6785.
Cf. notice, t. VII, p. 790.

ARRAULi (Henry). - 71zgD, 7134D.
Cf. notice, t. X, p. 843•

AUCANTE (Émile). - 6599. 6600,
6626, 663oD, 6660, 6664, 6674,
67z8, 6731 6733, 6750 6751
6955, 6956, 6959, 6g6o, 6987,
6607,
6713,
6795,
6988,
6610,
6717,
6922,
6995,
6614,
6718,
6931,
6998

6619,
6723,
6939

6999,
66z4,
6726,
6943,
7007,
7079a log I, 7106, 71II, 7172, 7114, 7131.
Cf, notice, t. VIII, p. 769.

AUDIFFRED (Alfred). - 6gg0.
Poéte et romancier qui n'a pas atteint la moindre célébrité; n'a publié qu'un seul livre :Les premières pages de la vie (Paris, Ledoyen, 1855). Il fut rédacteur en chef d'un journal spécialisé dans la publication des oeuvres de poétes débutants :Jean gui pleure et Jean qui rit. Tribune des poètes. Il semble avoir cherché son inspiration au fond des verres en mars 1856, d'après l'Agenda, sa mére vient dire à G. S. que son fils se pocharde et la prie de le sermonner.
AULARD (Claude-Félix). - 65zg.
Cf. notice, t. IX, p. gr3 et t. XII, p. 734.
BARBIER (Paul-Jules). - GgS2D.
Né à Paris le B mars ISzs, Jules Barbier qui débuta au Théâtre-
701 Français par un drame en 5 actes et en vers, Un poète (IG avril 1847) obtint une certaine célébrité comme auteur dramatique. Comédies et drames furent représentés sur plusieurs scènes de Paris. Seul ou en collaboration avec Michel Carré, il fut en outre l'auteur de livrets d'opéras-comiques, de drames lyriques dont la liste est très longue (Ler Nocer de Figaro, DonQuicbotte, Polyeucte, Paul et Virginie, Ler Conter d'Hoffmann, Ler Nocer de Jeannette, etc.)
Chevalier de la Légion d'honneur en 1865, officier en 1880, il mourut à Paris le 16 janvier 101.
BARRILLOT (François). — 6787n.
Cf. notice, t. VI, p. 925•

BAUDELAIRE (Charles-Pierre}. — 6776.
Il est trop célèbre pour qu'il soit utile de lui consacrer une notice biographique. Bornons-nous à préciser qu'il est né à Paris le 9 avril 1821 et mort au même lieu le ;1 août 1867, après une vie passablement agitée, en laissant une æuvre peu abondante mais puissante. Ler Fleurs du mal (1857) dominent pour longtemps la production poétique française.
Ses rapports avec G. S. sont bien connus... surtout des ennemis de la romancière, qui savent par cæur les injurieuses aménités déversées (posthumes) dans Mon cæur mis à nu «grosse bête, possédée, stupide créature... cette latrine... elle a le fameux style coulant »etc. Mais ils ignorent une des raisons qui ont fait
cracher tant de fiel la rancune (injustifiée, résultat d'un
malentendu). Les lettres n° 6777 et 6799 en démontrent ici
l'origine et le mal-fondé. Ah I si Marie Daubrun avait obtenu
le rôle I... (si le nez de Cléopâtre...).

Les anti-Sand ignorent aussi que Baudelaire n'a pas toujours éprouvé les mêmes sentiments à l'égard de G. S. En 1852 il la traitait de «très grand et très illustre écrivain ». Et surtout il l'avait lue I On a relevé dans plusieurs poèmes des Fleurs du mal, des réminiscences indéniables de Lélia, des Lettres d'un voyageur, des Sept Cordes de la lyre, de La Mare au Diable. Jean Prévost, Antoine Adam, Jean Pommier, Hubert Juin, Niax Milner l'ont tour à tour démontré. Même le titre de Man cæur mis à nu est très probablement pris à la 4e lettre d'un Voyageurl Pour abréger, je renvoie le lecteur à la très parfaite mise au point du regretté Léon Cellier dans le n° spécial sur Baudelaire de la Revue d'Histoire littéraire de la France (avril-juin 1967,
P• 239-259)•
702 B$euvola (Édouard Roger de BULLY, dit Roger de). — 6886. Cf. notice t. II, p. g I o.
BELLEYME (Louts-Harle de). — 7117.
Cf. notice, t. XI, p. 770.
BÉRENGÉRE (Adèle Bunau, dite). — 6745.
Cette charmante artiste était, lorsque G. S. l'a connue, la maîtresse de Vaëz, co-directeur de l'Odéon. Née à Paris le IS avril 1835, elle avait dix-huit ans lorsqu'elle vint à Nohant pour la première fois (elle y joua un rôle dans le Prerroir.) G. S. se prit poux elle d'amitié maternelle, lui donna un rôle dans MaPtre Favilla, l'hébergea souvent à Nohant et à Gargi- lesse, l'emmena dans une longue excursion en Auvergne en 1859 et fut la marraine de sa fille.
Malgré quelques petits rôles à l'Odéon, à l'Ambigu, elle ne devint pas une actrice cotée. D'ailleurs elle quitta assez vite le théàtre, et fut la maîtresse du roi de Hollande Guillaume III. La date de sa mort ne nous est pas connue.
BExTHo1.n1 (Augurtine-Marie Brault, Mme Charles de). — 6S 30.
6554> 6577, 664z, 6768, 6905 6951 7093 713z~ 7137•
Cf, notice, t. VIII, p. 773.
BETHMONT (Eugène). — 6547.
Cf, notice, t. VIII, p. 773.

BIGNON (Louis-Thomas, dit Eugène). — 6595. 6743• Cf. notice, t. X, p. 847.
BIGNON (Marie-Charlotte-Thérèse Vernet, Mme Louis-Thomas).
— GgG7.
Cf. notice, t. X, p. 847.
BIx10 (Jacques-Alexandre). — 68z8.
Cf. notice, t. XII, p. 737.

BIx10 (Mélanie-Marie-Thérèse Gaume, Mme Alexandre). — 6740.
Née à Besançon (Doubs) le z7 août 1806, fille de Léonard Martin Gaume, notaire et de Marie Antoinette Mélanie de Raimond, elle épousa le Dr Alexandre Bixio à qui elle donna quatre enfants :Maurice, Hélène, Olivier et Abeille. Elle mourut n'ayant pas encore atteint sa cinquantième année le ;o janvier 1856.
703 BLANCHARD (Edmond-Jacques-Honoré). — 6544, G716D. Cf. notice, t. X, p. 848.
BLIER (Paul-Romain). — G74zn.
Professeur de collège et poète, dont G. S. écrit dans un carnet « Paul Blier, professeur à Argentan (Orne), poète, auteur de Mignon, poème, m'a écrit souvent très bien, pour la mort de Nini, pour Lui et Elle —lettres excellentes, très délicates, très justes, très affectueuses —ami inconnu, des meilleurs. Mai Sg. répondu. En 7o m'écrit à propos de la maladie de Maurice toujours bien —répondu » (B. N., N. a. fr. 13653, fol. IS). Blier, né à Saint-Lô (Manche) le z1 septembre ISzz, a été professeur successivement à Caen, Valognes, Argentan, Coutances. Il a pris sa retraite en 1884. Outre Mignon, couronné par la Société impériale des lettres de Valenciennes, il a publié plusieurs autres plaquettes. Il était membre des Académies de Caen et de Nancy.
Lors de sa mise à la retraite, il était veuf de Henriette Le Maître, épousée le Ier octobre 1849. (Arch. Nat. FI'-zo18g.)
BOGAGE (Pierre-François Touzé, dit). — 6567D, 6615, 665 5, 6666,
6779•
Cf, notice, t. IV, p. 8g1, et t. X, p. 849.
BONAPARTE (Napoléon-Charles-Paul, dit prince NAPOLÉON (Jérôme). — 6584D, 6736, 6766, 6851, 7o46D.
Cf, notice, t. X, p. 849.
BORIE (Victor). — 6S3z, 6S4o, 6550, 6574, 6581, 66z7, 6641 D, 6G8o, ~ISz.
Cf. notice t. VI, p. gz8, t. VIII, p. 774, et t. IX, p. g1G.
BORNET (JâCgUeS). — 7120D.
Directeur de théâtre ambulant, se disant « le Trouvère du xtxe siëcle », qui courait les provinces avec ses filles Anna, Louise et Marie; a produit de nombreux recueils, dont « Théâtre de l'avenir. La Banqueroute »comédie en z actes en vers, Paris, Librairie Centrale, qu'il enverra à G. S. de Rennes, en 1868. (Lov., E 3133, pièce 6). On a vu que son adresse fixe était 18, Villa Léonie à Montrouge.
BosT (Ami-Isaac-David). — 68oI, 68z4.
Ami Bost, né à Genève le Io juin 1790, fut élevé chez les frères Moraves à Neuwied (Allemagne), étudiant en théologie
704 à Genève, puis pasteur suffragant à Moutiers-Grandval (canton de Berne). S'étant attaqué à la Compagnie des pasteurs de Genève, il se vit interdire pax celle-ci. Il écrit alors Histone des frères moraves (1831), Histoire de l'établissement du Chris- tianisme (IS;B}, Lettrer de Félix Neff (1841).
Il exerça en France, à Asnières-lès-Bourges {1841), puis à Melun (1846-1849). Aumônier de la prison de Melun, il prit la défense des prisonniers révoltés et fut mis à pied. Il a publié plus tard l'ouvrage que G. S. a lu :Mémoires pouvant servir à l'histoire du réveil religieux des églises protestantes de la Suisse et de la France (Paris, C. Meyrueis, 18S4-1853, ;vol. in-8°).
Il est mort à La Force (Dordogne) le z4 décembre 1874. Un de ses descendants était l'écrivain Pierre Bost, décédé depuis peu.
BOUCOIRAN (Jean-Jules). — 6848, 6972.
Cf. notice, t. I, p. 999•

BOUFFÉ (Hugues- Marie-Désiré). — 6608.
Cf. notice, t. IV, p. Hgz.

BOURDILLIAT (Achille-Étienne). — 67ozD, GBog.
Né à Paris le 16 mars 1818, Bourdilliat est le fondateur de !a Librairie Nouvelle, avec son associé Jaccottet, et du périodique Le Monde Illustré. Il a publié plusieurs ouvrages de G. S. (Mont-Revêche, Le Diable aux champs, La Guerre, Garibaldi, Franyaise, Comme il vous plaira.)
Il est mort à Montfermeil (S.-et-O. aujourd'hui Seine-Saint- Denis) le Iz septembre 188z.
BOURGOING (Jeanne-Rose-Marie, dise Rozanne, Petit, Vve
Joseph). — 6653D, 7088.
Cf. notice, t. III, p. 864, et t. IX, p. 916.
BOVIER-LAPIERRE {Pierre-Marie-Auguste). 666gD.
Né à Montferrat (Isère) en ISoB, il fit son droit à Paris, fut secrétaire d'Odilon Barrot, puis de Bernard de Rennes, pro- cureur à la Cour royale de Paris. En 1833, il revint à Grenoble et se fit inscrire au barreau de cette cour. Il refusa en 1848 des nominations flatteuses, n'acceptant que les fonctions de conseiller municipal de 1848 à r851. De son mariage avec Victoire-Hélène Bertrand d'Aubagne, il eut un fils et une fille la perte prématurée de celle-ci en 1856 l'afliigea beaucoup. Son fils Pierre (1837-IHgg) deviendra député de l'Isére.
I] est mort à Grenoble le 13 juin 1859.
705 BRANNECKER (baron de}. — 6857D
Nous n'avons pu recueillir aucune indication sux ce traducteur. SURET (D...). — 6ô55D.
Auteur de Esprit de vérité ou médaphysique der espritr, La vie de l'âme est amour (Paris, A. Petit-Pierre, 1856, in-Iz). Nous ne savons rien de plus sur l'auteur. On a vu au n~ 6855D un extrait de sa lettre, et le jugement de G. S. sur le livre. Il demeurait z7, rue de Buffon à Paris.
CAILLAUD (Anne-Joséphine Bauniat, Vve Pierre). — 6649, 6938•
Née àNeuvy-Saint-Sépulchre {Indre) le I S mars 1817, fille d'André Bauniat, gendarme et d'Anne Vergne, elle a épousé le t7 juillet ISg8, à Neuvy, Pierre Caillaud, menuisier. On a vu que celui-ci était mort le z; décembre 1854, (cf. t. XII, p. 71;) laissant trois enfants.
G. S. a pris sa veuve comme domestique.
CALAMATTA (Luigi}. — 6615, 6gG8D.
Cf. notice, t. III, p. 865.

CALAMATTA (Marcelline-Claudine-Augustine, dite Lina). — 6977.
Elle est née à Paris à la Bibliothèque du Roi le zG juin 184z, de Luigi Calamatta et d'Anne-Joséphine-Cécile Raoul- Rochette, dans une famille d'artistes et de savants. Elle est baptisée le z8 àNotre-Dame-des-Victoires :son parrain est le grand peintre Ingres, sa marraine Antoinette-Claude Raoul-Rochette, sa grand-mère, elle-même fille du sculpteur Houdon.
En 1855, la petite Lina (1; ans) ne sait pas encore qu'elle est destinée à jouer un grand rôle dans la famille Sand, pat son mariage avec Maurice en 186z. Elle lui donnera trois enfants, Marc-Antoine, mort en bas âge, Aurore et Gabrielle.
Lina est morte à Paris le z novembre 1901, après avoir dili- gemment travaillé pour la mémoire de sa belle-méxe; elle est enterrée à Nohant.
CAZEAUX (Jeanne-Antonine, dite Virginie). — 6665D,

Née à Tartas (Landes) le 9 mai 1807, fille de Pierre Cazeaux et de Jeanne Bourdieu, elle fut appelée à Paris vers 1814, par sa tante Victoire Bourdieu, gouvernante de l'abbé de Beaumont. C'est là qu'elle connut la jeune Aurore Dupin.
A la mort de l'abbé, à qui elle ferma !es yeux à Brunoy en 18z;,
706 elle se retira à Tartas, où elle tint une école de filles. C'est là qu'elle est morte le z 1 septembre 1878.
Elle a laissé sur l'abbé de Beaumont un récit intéressant que G. S. a utilisé dans «Mon grand-oncle » (Dernières pages) et dont nous avons fait l'examen critique dans ouvres autobio- graphiques, t. II. p. 1410-1416.
CHAMPFLEURY {Jules-François-Félix Husson-Fleury, drt}.
6397~6875~7o83D
Cf. notice, t. XII, p. 740.
CHARAVAY (J2CC1UeS). — 6602.

Né à Lyon le 8 août 180, Jacques Charavay fut d'abord huissier, puis libraire et marchand d'autographes. Il a lancé ce commerce devenu si florissant, fondé la science des auto- graphes, et fait des ventes célébres, publiant un Bulletin d'autographes qui connut 15o numéros.
Il est mort à Levallois-Perret (Seine) le z3 avril 1867. Son frère cadet, Gabriel Charavay {1818-1879), publiciste et homme politique, en même temps que savant commentateur d'autographes, collaborait avec lui quand l'Empire ne lui réservait pas une place dans ses risons. La maison Charavay fondée en 1830, continuée par tienne (fils de Jacques) puis Noël Charavay, est aujourd'hui dirigée par M. Michel Castaing. Très nombreuses sont les lettres de G. S. qui ont laissé une trace dans ses catalogues.
CHARLES-EDMOND (ChaT1eS-EdmOnd CHOIEC[i1, dit). — 6568, G86z, 6946, 70II, 7058.
Polonais de naissance (il avait vu le jour à Wiski, dans le Palatinat de Podlachie le 16 novembre 18zz), Choiecki avait dû quitter la Pologne en 1844, recherché pour des activités d'opposition à l'égard des occupants russes. Il avait collaboré à des feuilles de gauche : la Aevue indépendante, signant encore Chojecki (mais à un moment où G. S. n'a plus un pied dans ce périodique), le Peuple et la Voix du peuple de Proudhon. II ne conserve que ses prénoms pour signer ses I1 romans, les ~ pièces de théâtre qu'il fait jouer sur des scènes parisiennes, des récits de voyage, dont l'un, Voyage dans !es Merr du Nord, retrace le voyage qu'il a fait comme secrétaire avec le prince Napoléon (Jérôme) jusqu'en Islande. Il fut l'ami de Flaubert, de Renan, de Sainte-Beuve, des Goncourt, et de beaucoup d'autres personnalités littéraires et politiques.
707 Directeur littéraire de la Presse, bibliothécaire en chef au Luxembourg, président du Conseil d'administration du Tempr, chevalier de la Légion d'honneur en 1858, ofFicier en 186q, il fut un personnage important de la seconde moitié du siècle, introduit dans tous les milieux.
Il avait épousé Marguerite Julie Fridrich.
Il est mort àMeudon-Bellevue le I er décembre 1899.
CHARTON (Édouard-Thomas}. — 6978, 6604, 6864. Cf. t. VIII, p. 78o et t. IX, p. q18.
CHATIRON (Émilie Devilleneuve, Vve Hippolyte). — 655z• Cf. notice, t. II, p. q 19.
CHA70NET (Ernest). — 71OI D.
Petit poète qui collaborait régulièrement en 1896 à Jcan gui pleure et Jean qui rit. Tribune des poètes. Auteur de Les Adieux (Paris, Lemerre, 1889.)
CHATROUSSE (Émile-François). — 6648.
Né à Paris, dans l'île Saint-Louis, le 6 mars 18zq, Émile Chatrousse entra dans l'atelier du sculpteur Rude en I S 91. Il exposa dès 1853 au Salon où il obtint diverses récompenses en 1857, 1861, 1863, 1864, 1869 etc. Son oeuvre est importante et l'on peut voir à Paris plusieurs de ses statues : au Louvre, aux églises Saint-Eustache et Saint-Leu, au Luxembourg, aux Tuileries, au Musée Carnavalet, à l'Hôtel de Ville, etc.
Il a aussi collaboré à l'Artiste, au Pays, à la Patrie.
Chevalier de ]a Légion d'honneur en 1878.
Il est mort à Paris, le Iz novembre 1886 et est inhumé à Montrouge.
CHÉRI (Rose-Marie Cizos, Mme Adolphe Lemoine-Montigny, dite Rose). — GS31, 6690, 68GI, 7183.
Cf. notice, t. X, p. 854.
CICÉRI (Pierre-Luc-Charles). — 6g8z. ~~
Il naquit àSaint-Cloud le 17 août 178z. Très doué pour le chant, il entra au Conservatoire àdix-sept ans et il se préparait à débuter à l'Opéra lorsqu'un accident de voiture lui fit perdre en partie la voix. Il étudia alors le dessin avec l'architecte Bellangé, devint un remarquable aquarelliste, mais se spécialisa
708 surtout comme peintre de décors de théâtre, genre où il n'avait pas de rivaux. Le succès de certains opéras devait beaucoup à ses merveilleux décors qui enthousiasmaient le public. Il fit de nombreux élèves et créa une école de décorateurs.
Son talent ne fut pas utilisé seulement au théâtre, mais aussi pour des cérémonies grandioses comme le sacre de Charles X. Chevalier de la Légion d'honneur en t8z5, Cicéri épousa une fille du peintre Isabey.
Il est mort à 86 ans le zz août 1868 àSaint-Chéron (S.-et-O., aujourd'hui Essonne).
CLAYE (JUIeS). - 71j0.
Cf. notice, t. V, p. 861.

CLÉMENT (abbé Silvain). — 68to.
Né à Aigurande (Indre) le IG août t8z3, ordonné prétre le 3o mai t847, Silvain Clément fut vicaire à N.-D. de Châteauroux, puis professeur de rhétorique au Petit séminaire de Saint-Gaultier (Indre) avant d'être nommé le 7 septembre t 8 5 3 desservant à Louxouer-Saint-Laurent, tout prés de Nohant. Il entra en relation avec G, S. à l'occasion de la mort de la petite Jeanne, en envoyant à la grand-mère des strophes émues. Celle-ci en fut d'autant plus touchée qu'elle avait trouvé l'attitude du curé de Vicq révoltante lors des obsèques de l'enfant.
Silvain Clément publia Cluis et ses souvcairs, signé C. d'Aigu- rande (La Châtre, Arnauld, t855, in-8~) et plus tard, George Sand —Souvenirs d'un curé de campagne, dans la revue La Quix- Zaine du ter juillet 19ot.
Il quitta le z5 octobre 1857 Lourouer pour la cure de Savigny- en-Sancerre et finit chanoine titulaire de Saint-Étienne à Bourges où il est mort le t3 juin t9og.
CLERsour (Henri). — 6734, G74t.
Cf. notice, t. XII, p. 74z.

CLÉSINGER (jean-Baptiste, dit Auguste). — 6gzo. Cf. notice, t. VII, p. 795•
CLÉSINGER (Solange Dudevant, Mme Jean-Baptiste). — 6533. 654z, 6573 6575 n 6583, 6585, 659z, 6618, 66zz, 66zgD, 6638, 6676, 6677, 67x6, G7t4, 67zt, G737> 6755 68o3D, 6866, 6888, Gg85, 6991, 71IO, 7rt3, 71 z4, 7t36, 7t66, 7t8o, 7182.
Cf. notice, t. II, p. gqo (à DUDEVANT Solange).
709 COLLET-MEYGRET (Pierre-Marie-Hector). — 665 z, 6772 D, 7038. Cf. notice, t. XII, p. 74z.
COLLIER (Philippe). — 676z.
Cf. notice, t. XII, p. 743.

CONSTANT (N...). — 6843 D.
Concierge du théâtre de l'Odéon.

CORNU (Albine-Hortenre Lacroix, Mme Sébastien-Melchior). 7178.
Cf. notice, t. VII, p. 796.
CORNUAU (Charles-Julc.r). G671, G7oID.
Jules Cornuau, né àSaint-Amand-Montrond (Cher) le 16 sep- tembre 18zI, était le fils de Jean-Baptiste Cornuau, docteur en médecine et de Marie-Zoé Grillon de Villedaire; il commença sa carrière comme chef du cabinet du préfet de l'Indre en septembre 1839, devint chef de Division à la préfecture de la Manche, sous-préfet de Château-Gontier, préfet des Landes (30 octobre 1854) où le trouvera la première lettre de G. S. Ensuite, après un passage au Ministère de l'Intérieur comme Secrétaire général (1858), il sera préfet de la Somme (1860), préfet de Seine-et-Oise (1868), et en même temps conseiller d'État. Il avait épousé Thérèse-Victoire-Berthe Vinchon, fille d'un peintre. Il est mort au château du Vau à Ballan (Indre-et-Loire) le g février Igo3.
CORRESPONDANTS NON IDENTIFIÉS.
Mme ***. —6355bIs
Mme ***, corsetière. — 6656.
M***. — G7oI D.
M***, écrivain. — 67z7.
M***, poète. — 6754 6873•
Mlle ***. — G794D.
M***, militaire. — 6819.
M***, — 69z4D.
M***, écrivain. — 6930.
M***, — 6958.
M***, — 6965.
M***. — G966.
M***. — 7075.
M***. — 7119.
710 690 INDEX DES CORRESPONDANTS DAVESNE. — VOir DUBOIS-D'AVESNE.
DECERFZ (Matie-Magdeleine-Victoire-Aimée Lemut, Mme Joseph). — 6580, 7133•
Cf. notice, t. XII, p. 744•
DELACROIX (Eugène). — 6757, 6816, 6828, 7008, 7020, 7027. Cf. notice, t. II, p. q 17.
DEl.wroucxE (Charles-Alexandre). — 6719.
Cf. notice, t. VIII, p. 782.

DEl,wvwu (François-Charlea). — 6852.
Cf. notice, t. VI, p. 934•

DENIS (Achille). — 700, 7146.
Rédacteur en chef du Messager der Tbéâtrea, puis, après la mort de Pommereux, en octobre 1857, de la Bevue et Gazette dea théâtres. A été également secrétaire du théâtre de l'Opéra- Comique.
DESPLANCHES (Marie-Théodore). — 6993 D
Né à Paris le Io brumaire an VI (31 octobre 1797) d'Antoine Desplanches et de Marie-Geneviève Cabot, embrassa la pro- fession de tailleur. En même temps il adhérait aux doctrines saint-simoniennes. On le trouve parmi les fondateurs du journal l' Union. Il assistera le z septembre 1864 aux obsèques de Prosper Enfantin dans le groupe de tête. A plusieurs reprises il écrivit à G. S., avec laquelle il entrera en relations autres qu'épistolaires, puisque le z7 octobre 1865, on le voit signer la convention passée entre G. S., son fils et les parents de Manceau.
Son magasin était 5, rue de la Monnaie.
En juillet 1868, G. S. écrit à un ami que Desplanches se meurt. Il a dü disparaître vers cette époque.
DEVOISIN {Anne-Caroline-Joséphine, dite Anna, Husson, Mme Joseph). — G67o, 6780, Ggol, 7148.
Cf. notice, t. X, p. 858.
Dovcsx (Charles-Camille}. — G637, 6872, 6g1G, 6818, 6925,
6949 7042, 7044> 7051
Cf. notice, t. XII, p. 745
711 Dvsols (Charles-Hippolyte) dit DUBOIS n'AvESNEs). - 7ooz.
Né à Avesnes (Nord) le z5 décembre 1800, il entra au Conser- vatoire et obtint même un premier prix de tragédie en 18zI. Il débuta à l'Odéon dans Mérope le z9 octobre 18zz, sans être engagé, y redébuta le zo septembre 1830. Mais son extérieur ingrat (il était de petite taille} et une voix faible ne lui permirent pas de réussir comme acteur. Il se fit auteur dramatique et écrivit plus de soixante pièces, souvent en collaboration.
Il sera régisseur général de la Comédie-Française de 185o à 1873. Il est mort à Paris le zg juin 1874.
DUDEVANT-SnNn (Maurice). - 6588,
6591,
6598,
6658,
6681,

6687, 6707, 6709, 6715, 68zq, 6833,
7109, 7zzG, 7130, 7135, 7143, 7149•
6835,
6839,
6845,
6847,

Cf. notice, t. I, p. Ioo4.
DvMns (Alexandre) fils. - 6888, 6881, 7oz5n.
Cf. notice, t. X, p. 859.

Dulles (Marguerite-Joséphine Ferrand, dite Ida Ferrier, Mme Alexandre). - 66zo, 66z8, 6633, 6637, 6673, 6768, 6805, 6877, 6894, 69x8, 7o17, 7033, 7o6G, 7161.
Cf. notice, t. V, p. 867.
DUMONT-BICHER (N...). - 6645 D.
Nous n'avons aucun renseignement sur cet architecte dont le nom ne figure pas dans les ouvrages spécialisés.
DUPLOMB (Pierre-Adolphe). - 7001.
Cf. notice, t. I, p. 1007.

DUPAAT {Pierre-Pascal). - 6697.
Cf. notice, t. XII, p. 747.

Dvruls (Adolphe-Charles). - 67zzD.
Cf. notice, t. X, p. 860.

DUVERNET (Charlet-Senoist). - 6590, 6675, 6811, 6889, 7056,
7078, 709z> 7138, 714z.
Cf. notice, t. I, p. IooB.

DUVERNET (Françoise-Eugénie Ducarteron, Mme Charles). -
6889> 7078, 709z> 7t4z.
Cf. notice (de Charles Duvernet), t. I, p. Ioo8.
712 EMPIS (Adolphe-Dominique-Florent-Joseph Simonis, dit). 7049, 7055, 7oG1, 7099 D, 71ozD.
Né à Paris le zg mars 1795, auteur de nombreuses pièces oubliées, la plupart en collaboration, librettiste d'opéra, poursuivant en même temps une carrière administrative au ministère de la Maison du Roi, il avait été élu à l'Académie française le 1I février 1847. Chevalier de la Légion d'honneur avant 1830, officier en mai 1856, commandeur en janvier 1860 tout cela fait une jolie carrière de fonctionnaire-auteur, bien vu du pouvoir et du public.
En février 1856, on pense à lui pour succéder à Arsène Houssaye au poste de directeur de la Comédie-Française, qu'il devait occuper avec efficacité. Son départ (en octobre
I S 5 g) est tout à son honneur il résista à un ministre qui voulait faire accéder au sociétariat une actrice dont les mérites (sur la scène) ne paraissaient pas suffisants au directeur, Invité à présenter sa démission, il s'y refusa et attendit d'être destitué. On lui donna une compensation :Inspecteur général des bibliothèques, en février 1860.
Son nom véritable était Simonis, mais il avait été autorisé en 1856 à prendre celui d'Empis, immortalisé par le distique de Victor Hugo
Laurent-Pichat, virant, coup hardi, bat Empis.
Lors Empis, chavirant, couard dit : Bah I tant pis.
II est mort à Bellevue commune de Meudon (S.-et-O., aujour- d'hui Hauts-de-Seine) le I I décembre 1868.
FÉLIX (Sophie, dite Sarah). — 658g, 66og.
Cf. notice, t. XII, p. 747.

FLEURET (Pierre-Gabriel). — 6778 D.
Cet acteur, qui joua dans deux pièces de G. S., Mauprat (rôle de Marcasse), MaPtre Favilla (rôle de Franz l'intendant), était né à Paris le zg juillet 18zo. Il avait débuté à l'Odéon en 1850, était passé à la Porte-Saint-Martin en 1858, revenu à l'Oédon en 1855. IL est mort à Alger le z4 décembre 1856.
FLauer (Laure Decerfz, Mme Alphonse}. — 678z. Cf. notice, t. I, p. Iooz (au nom de DECERFZ).
FoNrnNa (Julian, dit Jules). — 6685 n.
Cet ami de Chopin, compositeur et professeur de piano, son condisciple dans la classe d'Elsner à Varsovie, était né en Pologne en ISIo. Émigré après la révolte de 1831, il vécut à
713 Paris et à Londres. Chopin qui l'aimait beaucoup lui a dédié les deux Polonaises, op. 40. II recourait souvent à ses bons offices pour toutes sortes de motifs, comme le montre la cor- respondance de Chopin où Fontana occupe souvent le rôle de factotum et de copiste.
Fontana avait fait un riche mariage à La Havane (vers i84i) et résidé quelques années à New York. Il revint en France en r 85 z, après la mort de Chopin, perdit sa femme et sa fortune. Il a publié en z 85 S les tEuvres posthumes de Chopin (op. 66-74) qu'on l'a critiqué d'avoir mis au jour et... altérées ($douard Ganche, Dans le souvenir de Chapin, p. zi4 sqq.).
Devenu sourd et dans la misère, il devait se suicider à Paris le 3t décembre i86q.
Récemment, un libraire parisien a mis sur son catalogue un curieux exemplaire du livre de Liszt sur Chopin, annoté par Fontana de manière vengeresse. Le faux-titre et le titre, par
exemple, étaient ainsi corrigés t Très grande fantaisie, sur
F. Chopin, par F. Liszt » « Pot pourri sur des motifs de F. Chopin
comporé par F. Liszt. »


FORGUE$ (Paul-Émile DAURAND). — G6g6.
D'une naissance irrégulière, fils d'Eugène d'Arnaud de Vitrolles, Forgues a été déclaré sous le nom de Louis-Eugène d'Aurand (anagramme d'Arnaud) à Paris le Zo avril z 8 z 3. Il a été adopté par Vitrolles (air@t de la cour d'appel de Paris du io août i84S). Après des études de droit, il entra dans le journalisme. Il a beaucoup écrit, souvent sous les pseudonymes Old Nick et Tim. Alternant le genre satirique et la critique sérieuse, il collabora au Charivari, à l'I11us1ration, à la Revue de Paris, à la Aevue des Deux Mondes, publia en z 845 La Cbine ouverte avec illustrations d'Auguste Borget. Il fut également le traducteur de nombreux romans anglais célébres (Jarre Eyre, Shirley, etc.) ou américains (La case de l'Oncle Tom, La Lettre rouge, etc.). Il fut chargé par Lamennais de l'édition de ses ouvres posthumes et par Vitrolles de ses Mémoires.
Il avait épousé le z 3 mars z 844 Marie-Athénais Paulinier, nièce d'Alfred Le Barbier de Tinan (voir notice de ce dernier, t. XII, P• 754)•
FOULD (Achille-Marie). — 65Go, 687iD.
Cf. notice, t. XII, p. 748.

714 694 INDEX DES CORRESPONDANTS FOURNIER DE VIRGINIE (N...). - 7175.
Inconnu. On serait tenté de flairer un escroc dans ce «premier secrétaire de la chanoinesse Lady R... »
FREPPA (Giovanni). - 67zo°.
Antiquaire florentin qui tenait une galerie d'art 8qo, via dei Rondinelli. Il aurait redécouvert la technique de la maiolique. G. S. lui a consacré dans la Prerre du 5 juillet 1853 une longue étude recueillie plus tard dans Souvenirs et impressions littéraires,
p. z15-z38.
Mais Freppa ne méritait peut-étre pas tant d'honneur, car une
certaine histoire de contrefaçon d'oeuvre d'art racontée par
Paul Eudel dans son livre Le truquage, p. 171-177 et 4o9-41z lui donne un rôle assez louche.
GABAUD (François). - 7169.
Cf. notice, t. XI, p. 777.

GANNEVAL (Auguste-Louis). - G539D, 657z°.
Cf. notice, t. XII, p. 748.

GRUTIER (Pierre-Jules-Théophile). - 6934, G944~ 7o16, 7085 °• Cf. notice, t. XII, p. 749.
GIRARD (Paul). - 7156°.
Versificateur sans talent, né vers IHzo, dont on ne sait rien de plus que ce qui figure au carnet de G. S.
GIRARDIN (]~mile de). - 6579, G61;, 6654, 6678,
6688, G69o,
6693
6704> 6712 6724°, 6770 6796, G841, 6849,
6850,
6859,

6879
6921. 6935 6941, 6973. 6994 7oolais,
7005
7009

7010,
701;, 7oz6, 7oz8, 7043 7045, 7064, 7o8z, 7095,
7100,

7104,
7105, 7118, 7151, 7160, 716¢, 7172.


Cf. notice, t. VII, p. Hoz.
GIRARDIN (Delphine Gay, Mme Émile de). - 6555, GGIz. Cf. notice, t. XII, p. 750.
GIRERD {Pierre-Joseph-Frédéru). - 6881, 7054, 716;. Cf. notice, t. II, p. qz4.
GIRERD (Marie-Anne-Élisabeth, dite Anna Bonabeau, Mme Frédéric). - 716;.
Fille de Jacques Bonabeau, avoué, elle naquit à Nevers le
715 19 août ISo7, épousa en 18x7 Frédéric Girerd dont elle resta veuve en 1859. Elle est morte à Nevers le z3 juin 1871.
GRAMACCINI (Noi/-Étienne-Joseph). — 71zI°.
D'origine italienne, né à Jési (États pontificaux} le z5 décembre ISo6, mais naturalisé français, Gramaccini, docteur de l'Uni- versité de Bologne et de la Faculté de médecine de Montpellier (1840) a été médecin militaire de 1831 à 1861 dans diverses affectations. Quand il écrit à G. S. il est médecin-major, médecin-chef de l'hôpital militaire de Maubeuge. Un de ses ouvrages, La Perpétuité de !a morale humaine, entretiens populaires (Saint-Orner, Lagier, 1850) était dans la bibliothèque de G. S. (lot 719).
Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis le x4 octobre 1848. Lorsqu'il fut mis à la retraite, en 1861, il se retira à Lille (Service historique de !'armée).
GRIMAL (César). — 6815 n,
Avocat à Lille, a écrit deux lettres à G. S., où il donne comme adresses 5z, rue des Arts, à Lille (13 juillet 1855) et 15, rue de Béziers, Pézenas (Hérault} (5 septembre 1855).
GUÉRIN (Alexandre}. — 6586.
Originaire de Troyes, auteur de 35 petits recueils poétiques. Rédacteur en chef (éphémère) de l'Aigle, journal bonapartiste, pendant les trois premiers mois de 1856. Demeurait Gz, rue Pigalle à Paris. Nous n'avons pu vérifier s'il avait dédié une de ses ceuvres à G. S.
GUTMANN (Adolf}. — 6708 D.
Cf. notice, t. VII, p, 805.

HACHETTE (Louis-Christophe-François}. — 668z, G73zD, 6869.
Le créateur de la Librairie Hachette est né à Rethel (Ardennes) le 5 mai 1800. Entré en 1819 à l'École normale supérieure, il terminait ses études lorsque l'École fut licenciée, en 18zz, et les élèves exclus de toute possibilité d'enseigner. Il se fit précepteur pendant quelques années, tout en étudiant le droit, puis acheta en 18z6 une petite librairie. Grâce à la loi de 1833 sur l'enseignement primaire, son entreprise prit un grand développement, pour satisfaire aux besoins nouveaux. On sait ce qu'est devenue cette maison d'édition par la suite. La première Mme Hachette, née Barbedienne, étant morte du choléra en 18;z, il se remaria avec une veuve, Mme Auzat.
716 Il avait deux fils, Alfred et Georges, une fille, Louise, qui épousa Émile Templier. La fille de Mme Auzat épousa Louis Breton. Fils et gendres furent associés à la direction de l'immense empire créé par Hachette, qui mourut le 31 juillet IS6q au château du Plessis-Piquet, prés de Sceaux.
HeussMnNN (Georges-Eugène, baron). — 7047.
Cf. notice, t. IV, p. 908.

HENAY (Joseph). — 7159.
Auteur de l'attentat du z9 juillet 1846 contre le roi Louis- Philippe. Il était né à Charmes-Saint-Valbert (Hte-Saône) vers 1795. Venu à Paris en 1811 avec son père, il s'était établi patron serrurier (il avait 17 ouvriers au moment de l'attentat) mais, mal gérée, son affaire périclitait. Pour la remonter, il écrivit à Rothschild afin d'emprunter z5 00o francs. Le banquier ne répondit pas. Henry sollicita alors le roi, sans plus de résultat. Il semble qu'il ait été atteint du délire de la persé- cution et que ce soit pour cette raison, et non pour des motifs politiques, qu'il tira sur Louis-Philippe deux coups de pistolet qui n'atteignirent personne. {Acte d'accH.ration de !a Cour des Paa'rt, B. N., 4~Lb51 4190.)
H ETZEL {Pierre-Jules). — 6451, 6683, 6684, 6703, G7z4, 6786
6808, 6853, 6868, 6900, 7140, 7144, 716z.
Cf. notice, t. V, p. 87z.
HovssnxE (Arsène Housset, dit). — 689oD, 6896, 7014. Cf. notice, t. VI, p. 940.
HUGENS (Mme). — 6545•
Cf. notice, t. XII, p. 75z.

Hvco (Victor-Marie). — 7177.
Il peut paraître étrange que nous soyons arrivés au tome XIII sans avoir trouvé l'occasion de consacrer une notice à Victor Hugo, alors que ces deux grands écrivains du xlxe siècle sont étroitement contemporains V. Hugo est né (à Besançon) le z6 février 18oz et G. 5. le Ie7 juillet 1804. Mais il y a un grand décalage entre leurs débuts :lorsque paraït Ao.ce et Blanche, V. Hugo est déjà à la téte d'une o=uvre importante et fait figure de chef d'école. En outre, G. S. a été pendant longtemps
717 rétive à la poésie de Hugo et même àl'homme-Hugo. On l'a vu dans certaines lettres de jeunesse à Laure Decerfz, d'autres plus tardives à Poncy. En 1845, son article sur la réception de Sainte-Beuve à l'Académie (Questions d'art et de littérature, p. zot) contenait à l'adresse de Victor Hugo plus de traits satiriques que de compliments. On ne sait ce qu'en pensa le poète.
Il faut dire aussi que l'orientation politique de l'un était inverse de celle de l'autre. Mais à partir de i85S, le ton change. Les deux écrivains se rapprochent. Politiquement et socialement, Hugo a fait beaucoup de chemin. On verra, dans les tomes ultérieurs de la Correrpondance, la naissance d'une amitié. Amitié révérencieuse de part et d'autre, qui n'atteint jamais à la familiarité. Amitié épistolaire et à distance (au propre et au figuré) :ils ne se rencontrèrent pratiquement jamais; en 1865, G. S. dira à Claretie qu'elle a vu Hugo chez Custine, mais ne lui a jamais parlé (J. Claretie, Portraits contemporainr, p. z38). Elle avait l'intention de lui dédier T/alentine si l'édition projetée en 1875 avait vu le jour. Voici le texte qu'elle avait préparé « A Victor Hugo. Ce n'est qu'une fleurette sauvage, cueillie dans la jeunesse. Laissez-moi la mettre dans l'ombre de l'arbre géant qui féconde et préserve, sous l'abri de la grande amitié qui bénit et encourage. — Nohant, juin 75. » (B. H. V. P., Fonds Sand, N 8.)
Le poète survivra à la romancière et mourra, entouré de gloire et de vénération, le zz inai 1885 à Paris.
HuGo (Adèle Foucher, Mme Victor). — 7145
Le rz octobre t8zz, le jeune Victor Hugo, poète déjà conscient de sa gloire future bien qu'il ait de peu dépassé les vingt ans, épouse à Saint-Sulpice Adèle Foucher, belle brune à l'tPil espagnol, dont il est amoureux, et aimé, depuis plus de trois ans. Fille d'un chef de bureau au ministére de la Guerre, elle est née à Paris le z8 novembre i8o3.
Hélas I les amours juvéniles ne sont pas toujours assurées de la durée.
Dix ans plus tard, la gloire était venue, plusieurs enfants étaient nés, mais la grande passion, od était-elle? Adèle avait écouté le cauteleux Sainte-Beuve, et Victor, à qui elle se refusait, allait prendre une première maîtresse, la ravissante Juliette Drouet... avant bien d'autres. Certaines réticences de Sainte-Beuve semblent prouver que G. S. avait éveillé la jalousie d'Adèle (cf, t. II, p. 3 t g, n. z, par exemple).
718 Adèle demeura dans l'ombre, avec une certaine humilité, la compagne du grand homme ;après le coup d'État, elle partagea son exil, au moins en partie, ce qui fut méritoire. Il faut lire dans Olympio ou la vie de Victor Hugo, d'André Maurois, le. détail de cette vie qui ne fut pas gaie tous les jours. Elle-même.
écrivit un gros ouvrage en deux volumes Victor Hugo
raconté par un témoin de sa vie (1863).
Elle est morte à Bruxelles, d'apoplexie, le z7 août 1866.
JACCOTTET (C.). — 6702 D, G8og, 7og6.
Éditeur, associé d'Achille Bourdilliat, avec qui il fonda la Librairie nouvelle que devait absorber par la suite Michel Lévy. Jaccottet a été directeur du Paris-Journal, administrateur de !'Événement.
JAcQoE (Charles-Tmile). — 65 38.
Cf. notice, t, XII, p. 75z.

Jwxlla (Gabriel-Jules). — 6858.
Cf. notice, t. III, p. 878.

Jos (Geneviéve, dite Ursule, Godignon, Mme Jean). — 6g61, 6g6z, 6963, Gg64.
Cf. notice, t, VIII, p. Sol.
JucE (Jules). — 6605 n,

Médecin à Aouste, par Crest, (Drôme). Auteur de Les Cbeminr à roulette (Paris, Donnaud, 1860), De la rertauratiou de l'indurtrie séricicole (Valréas, impr. de Jabert, 1860).
LASSÉ (Victor). — 7071.
Négociant à Paris, 179, rue Saint-Martin, d'aprés la suscrip- tion. Le Bottin de 1855, à cette adresse, indique Simonne Labbé et Cie, toiles et sarraux,
LA FI2ELIÉRE (Albert-André Patin de). — GBgz D.
Né à Marly (Moselle) le 7 août 1818, La Fizelière a collaboré notamment à l'Artiste, au Siècle, à l'lldurtration, au Magarix pittoresque etc, dirigé le Bulletin de l'Ami des Arts, la Tribune dramatique, fondé la Chrauigue der Beaux-Art r, une revue politique :Notre histoire, publié plusieurs ouvrages d'histoire et de bibliographie, notamment un c< Essai de Bibliographie de
719 Baudelaire » (1868). Il avait épousé Sara Bouclier, traductrice de romans anglais. Il est mort à Paris en février 1878.
LAFONTAINE (Louis-Marie-Henri Thomas, dit). — 7ozz. Cf. notice, t. XI, p. 781.
LAMBERT (Alexandre-Stanislas). — 6781 D.
Cf, notice, t. VIII, p. 789, et t. IX, p. gz8.

LAMBERT (Louis-Eugène). — 66z3, 6635 D, 6831, 6yoq. Cf. notice, t. X, p. 866.
LANFREY (Plerre). — 65 94.
Pierre Lanfrey, né à Chambéry le z6 octobre ISzo, a publié plusieurs ouvrages historiques et politiques L'Églire et les philosophes du XVIIIe riècle (ISSI), Errar sur la Révolution franfaise (1858), Histoire politique der paper (1860), Études et portraits politiques (1863) et surtout Histoire de Napoléon Ief' (1867-1875), 5 volumes. Élu député du Rhône en 1871, il fut nommé ministre plénipotentiaire de France à Berne en octobre de la même année, démissionna en 1871, revint à la Chambre dans les rangs de la gauche, fut élu sénateur à vie en décembre 1875.
Solange Clésinger qui fut en relation avec lui, Iui soumettait ses essais littéraires et historiques.
Il est mort à Pau le 15 novembre 1877.
On trouve dans les Souvenirs llttéraires de Maxime du Camp (t. II, p, z7z-z76) des pages intéressantes sur cet homme estimable, écrivain de qualité à qui la postérité n'a pas fait la place qu'il méritait.
LARCHER (Louis-Julien). — 68z1.
Compositeur d'imprimerie, excellent prote de la maison Larousse, où il dirigea la mise en pages du Grand dictionnaire universel du XIXc siècle, il fut en même temps auteur de nom- breux ouvrages de compilation, des dictionnaires, des extraits tirés des auteurs anciens et modernes du genre :Les Hommer jugés par les femmes, Les Femmer jugées par !es hommes, l'Esprit der grands écrivains du XI Xe siècle, etc. La liste, qu'on trouve dans le Grand dretionnarre, est imposante.
Larcher était né à Chamont prés de Senlis en t HoB. Il est mort en 1865.
720 LASNIER (S11Valn). — 6ô22.
Cf. notice, t. III, p. 88z.

LAURENT (Marie-Thérèse Allioux-Luguet, Vve Pierre). 6797D, 6883, 7o41.
Cf. notice, t. XII, p. 753.
LE Boxs nEs GUAYS (Jacques-François-Étienne). — 6565, 68gq. Cf. notice, t. XI, p. 78z.
LECONTE nE LISLE (Charles-Marie Leconte, dit). — 683zD
Originaire de Saint-Paul (La Réunion) où il était né le 23 octobre 1815, le jeune poète vint en France, chez un oncle qui habitait Dinan. Il admirait beaucoup G. S. et il envoya même en octobre 1839 à la Revue der Deux Mondes des vers exaltés A George Sand, signés « C. Leconte de Lisle, créole de Bourbon », vers qui ne furent pas publiés (et qui ne le méri- taient pas). Un autre long poème, Lédia danr da solitude, fut inséré dans La Variété, revue éditée à Rennes en 1840 (4e livraison). Un article signé A. Léonce, (même revue, ze livrai- son) mais qui est de lui, avait donné des conseils à l'auteur de Cosimo. Dans une des pièces des Poèmes barbares, t La Fontaine aux lianes », l'inspiration de Lélio est manifeste.
La bibliothèque de G. S. contenait plusieurs de ses ouvrages
dédicacés Poèmes antiguer (185 z), Poèmes et poésies (1855) envoyés ensemble fin 185 5 ; les traductions d'Hésiode, Théo- crite, et autres (1869); celles d'Homère, d'Eschyle (1872). De ces derniers volumes G. S. parlera dans le Temps du 31 juillet 1872 avec de beaux éloges.
Vers 1867, il se fit présenter rue des Feuillantines par Armand Silvestre, qui a raconté l'entrevue, où peu de paroles furent échangées un exemple de plus de la paralysante timidité de G. S. (L'Écho de Paris, z1 juillet 1894.)
Le poète, qui a exercé longtemps les fonctions de sous-biblio- thécaire à la Bibliothèque du Luxembourg, fut élu à l'Académie française le I I février 1886. Il avait eu la croix le q août 1870 et la rosette le Iz juillet 1883.
Il est mort à Louveciennes (S.-et-O., aujourd'hui Yvelines) le t7 juillet 1894•
LEMOINE-MONTIGNY (Auguste-Adolphe Lemoine, dit). — 6548,
6566, 6650, 6861, G9o7, 7037, 7057, 7115, 7141.
Cf. notice, t. X, p. 867.
721 LEMOINE-MONTIGNY (Mme). — VOIf CHÉRI (ROSe). LÉONARD (Antonia Sitches-Mendi, Mme Hubert). — G893.
Antonia Sitches, née à Talavera-de-la-Reina (Espagne) le zo octobre 18x7, était cousine germaine de la Malibran et de Pauline Viardot. Très belle, et douée d'une voix superbe, elle fit une carrière de cantatrice.
Elle avait épousé le 6 août 1849 à Bruxelles Hubert Léonard (1818-18go) compositeur et violoniste belge, premier profes- seur de violon au Conservatoire de Bruxelles. Elle est morte à Maisons-Laffitte(S.-et-O., aujourd'hui Yvelines)le zI juin Ig14.
LEROY (Marie-Zoé). — GSg6.
Cf. notice, t. I, p. IOI I.

LEROYER DE CHANTEPIE (Harle-SOph1e). — 66oI.
Cf. notice, t. III, p. 883.

LÉVY (Michel). — 6gzg.
Cf. notice, t. X, p. 868.

LIMAYRAC (Paulin). — 6S58D, 6593 D, 6668 D, 6688. Cf. notice, t. XII, p. 7T S
LISZT (Franz). — 6836, 6840.
Cf. notice, t. II, p. gz7.

LOUBENS (Jean-Joseph-Émile). — 6549.
Fils du professeur d'écriture d'Aurore Dupin, il naquit à Toulouse le zo thermidor an VII (7 août 1799), devint profes- seur de l'enseignement libre et maître de pension. Auteur de manuels et d'ouvrages pédagogiques.
Il est mort à Paris le g mars 188g.
LUGUET (Dominique-Alexandre-Esprit Bénéfand, dit René).
6793
Cf. notice, t. IX, p. 930.
LUGVET (Caroline Allan-Dorval, Mme René). — 6606, 695 3,
7o41~ 7171.
Cf, notice, t. IX, p. 930.
722 7oz INDEX DES CORRESPONDANTS Laculr (Marie-Caroline-Jeanne-Antoinette). — 6884.
Deuxième enfant de René Luguet et de Caroline Allan- Dorval, elle est née le 12 décembre 1844. Elle vint plusieurs fois à Nohant et joua sur la petite scène. Elle fit carrière dans l'enseignement et épousa son cousin Charles Laurent dont elle eut une fille, Marthe, née le t4 juillet 1876. Elle a dG mourir vers 1931.
MwsI1.Ls (Mélanie). — 7t68D.
Nous avons vainement cherché les traces de cette «obscure personne de province » à Nazelles, près d'Amboise, où elle habitait lorsqu'elle écrivait à G. S.
Mwcxl:wnY (William-Charles). — 7089.
Cf. notice, t. VI, p. 946.

MwcrtlwNr (Jean-Baptiste). — 685GD.
Né à Bourges le 15 janvier 1810, il a fait carrière dans l'en- seignement, sous-maître à Paris et au Mans, puis instituteur chargé de l'école primaire supérieure de Bourges (1834-184z), sous-inspecteur primaire (184z-1850), inspecteur primaire à Saint-Amand-Monttond (Cher) de 185o à 1870.
MAGNY (Modeste). — 7039•
Né à Montmort (Marne) le 15 novembre 181 z, fils de Modeste Magny et de Victoire-Adélaide Michel, Magny a atteint une célébrité dans l'histoire du Paris gourmand, à cause notam- ment des dîners qui réunissaient dans son établissement tous les quinze jours, le lundi, quelques célébrités de l'époque (Sainte-Beuve, Renan, Flaubert, Gautier, les Goncourt, George Sand, Paul de Saint-Victor, etc.). Le premier «dîner Magny »eut lieu le zz novembre 1862, mais G. S., lorsqu'elle était à Paris, avait depuis longtemps ses habitudes dans ce restaurant situé 3, rue Contrescarpe-Dauphine (aujourd'hui rue Mazet). On verra souvent appaxaitre ce nom dans la Cor- reapondance. Un écrïvain anglais, disparu depuis, a consacré tout un livre à ces fameux dîners (Robert Baldick, Let DPnerr Magny, Denoël, 197z).
Modeste Magny, qui avait épousé le 8 décembre 1846 Laure Brébant, la fille d'un autre restaurateur connu, est mort à Paris le 19 avril 1877. Un fils Magny deviendra sénateur, un petit-fils préfet.
723 MANGIN (Antoine). — 66z1.
Mangin était préfet de police à Rome lorsque G. S. y séjourna en 185 5. Elle le rencontra à six reprises, attestées par le journal du voyage. Son nom est cité dans La Daniella.
Ce qu'on sait de lui se réduit à peu de chose, aucun dossier n'étant conservé aux Archives nationales. Né en 181 z, il fut d'abord secrétaire de son oncle, préfet de police de Paris en 18zg-1830 (Jean-Henri-Claude Mangin, 1786-1835). Préfet de police franç~arr à Rome de 1649 à 1865 (pour comprendre cette anomalie apparente, se rappeler que les troupes françaises occupaient les États de l'1~.glise de 1849 à 1870). La fin de sa vie fut péniblement affectée, d'abord par la mort de sa Fille unique, puis par celle de sa femme, née comtesse Wielhorska, le 15 juin 1865. Il lui survécut de peu, mourant à Rome ]e z4 juillet suivant. Il serait enterré dans l'église Saint-Claude- des-Bourguignons.
MANIN (Daniele). — 7073.
Né à Venise le 13 mai ISo4. Descendant d'un doge, il avait pris en mats 1848 la tête du mouvement de libération, et était devenu Président de la République de Venise. Mais le retour des Autrichiens le zz août 1649 le contraignit à l'exil. Il vécut désormais à Paris, pauvrement, en donnant des leçons d'italien. G. S. ne paraît pas l'avoir rencontré pendant son séjour à Venise en 1834, mais elle avait connu sa sæur, la belle Arpalice, maîtresse de Pagello. En mars 1857, elle aura avec lui une vive polémique à propos d'une page de La Daniella.
Manin est mort à Paris le zz septembre 1857.
MARTIN (Fulbert). — 65 59•
Cf. notice, t. IX, p. 931.

MARTIN (Henri). — 7077, 7167D.
Cf. notice, t. V, p. 884 et t. IX, p. 93z.
MARTINEAII-DE$CHENEZ (Ga$ton). - 7072.
Cf. notice, t. III, p. 888.
MwunulT (Marie). — 6791, 68z5, G844, 687oD, 6go6, 6933, G95o, 7064, 7065.
Jeune et jolie Bretonne, sur laquelle on n'a d'autres renseigne- ments que ceux apportés par les lettres de G. 5. Elle avait été institutrice primaire, et cherchait une situation à Paris. G. S. la recommanda à des directeurs de théâtre et à Girardin, lui
724 fit obtenir un emploi de figurante à l'Odéon et au Théâtre français, et casa également son maxi.
MAZZINI (Giuseppe). — G54G D.
Cf. notice, t. V, p. 885.

MICIIELET (Jules). — 6880.
Cf. notice, t. VI, p. 947.

Mlni;s (Jules-Isaac).6]05, G73ov, 7107.
Né à Bordeaux le q décembre ISoq, de famïlle israélite, Mirès, de simple petit courtier d'agent de change qu'il était en t 848, devint en peu d'années un grand banquier, brassant des millions, fondant des sociëtés financières multiples, soumis- sionnant des emprunts d'État, commanditant des houillères, la Société des ports de Marseille, les chemins de fer romains, acquérant et dirigeant des journaux (Le Conseiller du peuple, le Journal des chemins de fer, le Pays, le Constitutionnel, ]a Psessc}. Prince de l'agiotage, d'une activité dévorante, grand avaleur de kilomètres, ceux qui l'ont approché parlent à son propos de tourbillon. Avec cela, d'une éloquence toute méridionale et grand doreur de pilules. Sa devise pourrait être Quo non ascendam7 Lorsqu'il marie sa fille, Marie, au prince de Polignac le 5 juin 1860, un joli mot court Paris : le prince, à qui on reproche son alliance, répond qu'il a du sang pour deux et que son beau-père a du trots pour cent. La Légion d'honneur étoile la poitrine du nabab.
Mais la roche Tarpéienne est près du Capitole... En février 1861, Mirés est jeté en prison, rnis au secret; on lui reproche des malversations comme gérant de la Caisse générale des chemins de fer. Il est condamné le Ie! juillet 1861 à 5 ans de prison. La Cour de cassation casse l'arrêt et renvoie devant la Cour de Douai qui annule la condamnation et réhabilite Mirés. Mais ce n'est pas fini, il tentera de refaire sa fortune, se battra comme un lion contre des rivaux acharnés, contre ses juges, sera condamné à nouveau pour outrages à magistrat. Il est mort le 6 juin 1871 à Marseille, ruiné.
MONCKTON-MILNE$ (R1Chard). — 70Ûô.
Cet aristocrate anglais « a good — natured old fellow » (Swin- burne) mais fort potinier, né à Londres le Iq juin 18oq, s'est toujours intéressé à la France et aux Français. Il fut l'ami de Mérimée, en relation avec Guizot, Lamartine, Vigny, Monta- lembert, Hugo, Mignet, Thiers, Renan, Zola, etc. C'est lui qui
725 avait invité en 1848 Mérimée avec Tocqueville et G. S. (voir t. VIII, p, 590, n. I).
G. S. le revoit à Paris en avril 1856.
En juillet 1863, il sera fait pair par la reine Victoria avec le titre de Lord Houghton.
Il sera appelé en 188o à faire partie du comité chargé de pré- parer l'érection de la statue de G. S. à La Châtre.
Plusieurs ouvrages ont été consacrés à cet Anglais curieux de la France J. Pope-Hennessy, Monckton-Milnes, the Flrght of youth (London, 1 g 51), Theyears of promise (id., 1 g 5 5) ; T. Wemyss Reid, The Life, Letters and Friendships of Richard Monckton- Mi/nes (London, 1890}. Voir aussi un article de Jean Bruneau dans la Revue de littérature comparée de Ig68, p. SzO-533• Grâce à M. Patrick Waddington, nous avons retrouvé plusieurs lettres inédites de G. S. àMonckton-Milnes (dont celle-ci, et une importante du g juin 1848 que nous ignorions lorsque nous avons publié le tome VIII}.
Monckton-Milnes est mort à Vichy le I I août 1885.

Molvsoly (Lady Theodosia). — 7081.
Anglaise, très Anglaise, laide, originale et sympathique. Amie de Dickens, qui l'aurait prise pour modèle de la tante de David Copperfield, elle aussi fut une grande admiratrice de G. S. Fille d'un propriétaire du Gloucestershire, Latham Blacker, elle avait épousé le z1 juin 183z, Frédéric John, 5e baron Monson (18og-1841). Veuve et riche, elle faisait beaucoup de bien.
Elle a publié en 1856 la traduction en anglais de la lettre — préface de Comme il vous plaira, sous le titre A !effet to Mr Aegnier, by Geo. Sand upon her adaptation ta the French Stage of Shakespeare's c Asyou litre it ».
Née en 1803, elle est morte en 1891.
MURATORI (Pasquale}. — X158, X173.
Cf. notice, t. XII, p. 758.

Nnrotlsorr (Jérôme, Prince). —Voir :Bonaparte.

NevnlN (N...). — GS~6D.
Selliez -carrossier, et entrepreneur de voitures à Châteauroux.
Nos1. (Marie-Madeleine-Georgine, dite Georgette). — 681 z D. Née àSainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) le z4 août 1833. Georgine Colotte a épousé au méme lieu ]e ~ 5 avril r 8 $ 4 Jean-Baptiste Noël, âgé de 36 ans, commis-négociant, qui la
726 laisse veuve le 7 mai 1856. Elle se remariera le 3o juin 1857 avec Jean-Baptiste-Prospex Saar, sous-lieutenant de cavalerie. Veuve une deuxième fois le IG mai Igo2, elle mourra le 4 avril Igo6.
Voici la note compléte jetée par G. S. dans le carnet B. N. Na. f. 13653, fol. z v° : «Jeune veuve qui m'aime beaucoup et que j'ai détournée du suicide, trés bonne et trés naive. Veut que j'aille la voir et la consoler. Demeure avec sa mére qu'elle chérit à Sainte-Marre-aux-Miner, Haut-Rhin. Abuse un peu. 56 —juin —juillet. —Février 57 —elle ne mourra pas, elle aime et va se remarier. (Elle est remariée... »)
Retournons au bon La Fontaine qui l'a finement dit (Livre 6, XXI)
Entre la Veuve d'une année
Et la Veuve d'une journée,
La différence est grande; on ne croirait jamais
Que ce fût la même personne.
OzY (Marie-Julie-Justine Pilloy, dite Alice). — 6710.
Petite-fille d'Étienne Ozi, professeur au Conservatoire, Justine Pilloy, née à Paris le 6 août 1820, devint artiste dramatique aux talents modestes, puis, très vite, victime (consentante) d'une beauté sortant de l'ordinaire, femme entretenue.
Elle collectionna les amants célébres l'acteur Brindeau,
Edmond About, le duc d'Aumale, le comte de Perregaux,
Charles Hugo, le peintre Chassériau, etc.

Elle a inspiré les poètes (Théophile Gautier, Victor Hugo) et les peintres.
Louis Loviot a fait revivre cette figure à tout prendre sympa- thique de courtisane de haut vol :Alice Ozy(Dorbon, 1910). Elle possédait une fort belle villa à Enghien, 43 ter, avenue de Ceinture, où elle passa ses derniéres années avant de mourir à Paris qI, boulevard Haussmann. Elle a son tombeau au Père Lachaise.
PAPET (Silvain-Ange-Charles-Jean-Baptiste-Gustave). 6564. Cf. notice, t. I, p. Io12.
PARMAIN (N...). — 71OH.
Probablement un membre de l'administration de la Comédie- Française, sur lequel i] n'a pu être réuni de renseignements.
PARODI (Adolfo). — 6632D, 664oD.
Frére de Mme Nino Bixio, née Paolina Parodi, Adolfo Parodi
727 était à la fois le neveu des deux Bixio (Girolamo, dit Nino, et Alexandre), et beau-frère de Nino. Il était agent de change à Gênes.
Pendant le voyage de 1855, G. S. fit suivre son courrier à l'adresse de Parodi.
PELVEY (Loul$-ACl)flle). — 7139.
D'après l'Almanach royal, il a été commissaire priseur à Paris de 183o à 184z. Au moment de son mariage à Paris (fie ancien) avec Aline-Julienne Bon, Pelvey était domicilié z7, rue des Vieux-Augustins. II devint plus tard éditeur, successeur des frères Marescq, et reprit la publication des ouvres complèter illustrées. Il demeurait alors, 5 3, rue d'Enfer.
PERDIGUIER (LISe IVfarcel, Mme Agrico]). — 6553 679z, 6804•
Cf. notice, t. V, p. 887.
PÉRIGAUD (abbé Jean-Baptiste). — 6536, 699z.
Cf. notice, t. X, p. 874.
P~RIGo1s (ErrtesLCharles Édouard). — 6644, G686, 6681, 6700,
6738 6739, 68z7, 6915 6954 7040.
Cf. notice, t. VIII, p. 744, et IX, p. 936.
PÉRIGOIS (Marguerite-Angèle-Néraud, Mme Ernest). — 6556, 7153•
Cf, notice, t. IX, p. 937•
PÉRIN (N...). — 6814D

Admirateur inconnu de G. S., qui demeurait 3, rue de Verdun à Boulogne-sur-Seine.
PERRIN (Émr/e-César-Victor). — 7034, 7036.
Né à Rouen le II~ janvier IS14, Émile Perrin, fils d'un magistrat, commença, ce qu'on ignore généralement, par être peintre élève de Gros, puis de Delaroche, il exposa aux salons de 1840 à 1848.
Sous le gouvernement provisoire, cet artiste fut désigné poux diriger l'Opéra-Comique :choix inattendu, mais dont le résul- tat fut heureux. Il garda ces fonctions jusqu'au 4 novembre 1857, fut rappelé au début de 1862, puis chargé de la direction de l'Opéra où il monta, outre des reprises brillamment réussies ( Don Juan de Mozart, Alceste de Gluck, Faust de Gounod),
728 quelques créations de qualité. Partout sa gestion, adminis- trative aussi bien qu'artistique, fut heureuse.
Le 8 juillet 7877, il fut nommé administrateur du Théâtre- Français. Nous l'y retrouverons en son temps.
Chevalier de la Légion d'honneur le zi janvier 7852, officier le 74 août 7865. Il a fait aussi partie du Conseil municipal de Paris. Il est mort à Paris le g octobre 7885.
PÉTIET (Silvain, baron). — 6651.
Quatrième fils de Claude Pétiet, Intendant général des Armées sous l'Empire et sénateur (1749-7806), Silvain Pétiet, né à Rennes le Iz germinal an II (Ier avril 1794) était lieutenant aide-de-camp du général Colbert, son beau-frère, lorsqu'il passa à Nohant avec l'armée de la Loire en 1815. Officier, il quitta le service en 18;0, fut Conseiller général des Deux- Sèvres.
Chevalier de la Légion d'honneur à I S ans, le 7I octobre 1812, il fut promu officier le z1 mars 1831.
Il est mort en 1868.
Le Petit dictionnaire rtendbalien, d'Henri Martineau, p. ;87-;8z, commet une erreur à son sujet et G. S. dans Histoire de ma vie s'est trompée en croyant qu'il devint général (alors que le général est un autre des fils Pétiet, Augustin).
PICHON (Jean). — 6895, 7004.
Cf. notice, t. IX, p. 937.

PLON (Philippe-Henri). 6570, 6576, G67z, 6689, 6694, GG99D, 6711, 6735. 6764, 68oz.
Cf. notice, t. XII, p. 760.
PLOUVIER (Édouard). — 656g, 6897, 6glo, 6q;z, 6937, 6976, 7oz1.
Cf. notice, t. XI, p. 787.
PLOUVIER (Lucie-Rose-Françoise Mabire, Mme Édouard). 6846,7oz1.
Actrice, surnommée par Frédéric Soulié « la fille aux yeux bleus »qui avait acquis une certaine célébrité sur la scène de l'Ambigu, Fille naturelle reconnue, née à Rueil le
décembre 7827, elle épousa Édouard Plouvier le Iz juin 7857, et mourut d'une chute malencontreuse en scène, alors qu'elle était enceinte, le 78 janvier 1857.
729 PONCY (Louis-Charles). — 6587, 6611, 6617D, 6634D, 6646 D, 6659, GG67, 6774 6854. Gg1I, 6971.
Cf. notice, t. V, p. Bqo et t. IX, p. g;8.
PONSARD (Francis, dit François). — 6q;6 n.
Cf. notice, t. VI, p. 950.

POWER (Marguerite A.). — 7050.
Fille du colonel Power, née vers 1815, Marguerite Power était la nièce de Lady Blessington, l'amie du Comte d'Orsay. Avec sa soeur Ellen elle édita de 18 51 à 18 5 7 des Keepsakes. Écrivain, elle a laissé un roman, Evelyn Forester, qui a été traduit en français (1856), un poème en vers blancs, assez faible, Virginia's band et A memoir of Lady $lersington,
Elle est morte en juillet 1667.
PRADIER (Charles). — G7S z,
Né à Toulon en ISzS, Charles Pradier était «monté » à Paris comme tant de jeunes poètes
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle.
Il s'était donné, avec beaucoup d'étude et d'exercice, une spécialité, celle d'improvisateur, faisant des vers à la demande, attrapant des rimes au vol pour fabriquer instantanément un quatrain, un sonnet. Le genre ne mène ni à la fortune, ni à l'Académie, même quand on l'exerce sut le pont des Arts. Car, entre 1846 et 1856, il déclamait ses vers sur le pont des Arts ou au Palais-Royal, et les vendait aux passants quand il pouvait, avec son journal Le Bohème. Il en publiait quelques- uns dans Jean gui pleure et Jean qui rit. Tribrme des paèter qui ne devait pas payer ses collaborateurs.
Sa production comprend quinze titres, au catalogue de la Bibliothèque nationale. Pas quinze volumes : quinze pla- quettes, et même le mot est ambitieux, car il en est d'une page, de deux, de quatre. La plus épaisse en a 67.
Ayant mené longtemps cette vie du bohème perpétuellement impécunieux sans sortir de l'obscurité, il est retourné à Nimes, où il fit paraître en 186q un petit journal, l' Hirondelle, qui ne semble pas avoir dépassé le troisième numéro. Il est mort à Nîmes, à l'hospice, le 4 mai 1870.
PRÉVOS7 (Ludovic). — 712xD.
Figure au carnet N. a. f. 13653, fol. 5 v~-6 avec la mention suivante : « A Pithiviers —Tonnelier z5 ans, fait des vers qui n'en sont pas, il ne sait ni le français, ni les règles de la versi-
730 fication. Voudrait être un grand homme. — Ai répondu avec franchise et bon conseil. Il n'en tiendra pas compte —temps perdu — Il a répondu en bon garçon — (pas sûr). »
PROST (Alfred-Antoine-Joseph). — 6767, 6806.
Les brasseurs d'affaires sont légion à cette époque. Moins célébre que les Millaud et les Mirés, Prost a fait une percée subite, créant la Compagnie générale des Caisses d'Escompte (le 6 avril 185z), au capital de 3 millions. Suivant l'exemple des gros requins, il acheta un journal, la Véritë, qu'il transforma en le Courrier de Paris. Il attirait des capitaux avec des promesses de dividendes mirifiques, payés, suivant une formule qui a fait ses preuves sous tous les régimes, avec les capitaux des nou- veaux gogos. La culbute doit survenir un jour ou l'autre. Prost, poursuivi pour inventaire frauduleux et escroquerie, fut condamné en septembre 1858 à 3 ans de prison, I o0o f. d'amende et 5 5 8 ;17 f. de dommages-intérêts. Jugement confirmé le zq décembre 1858. On ignore ce qu'il devint par la suite.
G. S. n'avait pas été insensible aux promesses de fructification miraculeuse. Mais il semble qu'elle ait tiré son épingle du jeu avant la déconfiture.
Qu1NEr (Edgar}. — 6582.
Cf. notice, t. VI, p. 951.

AU RÉDACTEUR EN CIiEF DE La Presse. — 66gz.
REGNIER DE LA BRIÉRE (François-Joseph-Philoclès). — 706;, 7070.
En fait, son nom doit être Tousez, mais il prit le nom de sa mère, Charlotte-Zoé Tousez, née Regnier de la Brière.
Acteur de qualité, homme d'esprit cultivé, il fit ses débuts à la Comédie-Française, le 6 novembre 1831, devint sociétaire le Ier avril 1835, prit sa retraite le ro avril 1871. Mais il resta quelque temps à la Maison de Molière comme régisseur général, puis passa à l'Opéra comme directeur de la scène. Il épousa le 4 mai 1835 Laure Grévedon, fille du peintre, avec laquelle G. S: sympathisa beaucoup. Leur fille Henriette sera la seconde femme de Dumas fils.
Il a joué dans une pièce de G. S.: Le roi attend, en 1848, et a travaillé avec elle FranFoise et Comme il vous plaira, Il a été le co-auteur de la pièce de Jules Sandeau :Mademoiselle de la Seiglière, et de plusieurs autres succès (anonymement). G. S. lui a dédié Comme il vous plaira.
731 Né à Paris le IeT avril 180, il y est mort le z7 avril 1885. Sa tombe est au cimetière Montmartre.
REnvnun (Jean-Exnest). — 6695 n,
Cf. notice, t. VIII, p. 797.

RICHARD (Jean-David). — 6~~0.
Cf. notice, t. III, p. 895•

RILLET (C...). — 6g89.
Ce poète demeurait à Cantin prés de Douai (Nord). Ni à la Bibliothèque nationale, ni à celle de Douai ne figure un seul exemplaire de la brochure qu'il envoyait à G. S. en janvier 1856.
RIOU-KERHALET (Germaine-Augustine Léon de Tréverret, Mme). — 6863.
Cette nièce d'Auguste de Kératry, qui a soigné le vieil écrivain dans ses derniëres années, était née le zz février 1809. Elle a épousé le z6 novembre 18z8 Jean-Michel-Armand Riou-Kerhalet. En 1855, elle écrit deux fois à G. S. à propos de son oncle; les deux lettres sont datées de Kervallon près de Brest.
Elle est morte en 1884.
RlsroRl (Adélaide). — 7o6q, 7076, 7080, 7084.
Grande actrice italienne, magnifiquement douée, née à Cividale (Frioul, Italie) le z9 janvier IHz1, Adélaïde Ristori, marquise Capranica del Grillo par son mariage, vint en France en 1855 donner des représentations qui hrent courir tout Paris, et lui valurent des ovations frénétiques, dans des pièces italiennes d'Alfieri comme Myrrba, Ro.r.rmunda, ou traduites en italien comme Phèdre, ou la Médée de Legouvé, qu'avait refusée Rachel. Le déclin de celle-ci fut pour quelque chose dans l'engouement du public français pour la Ristori qui vint pendant cinq ans faire au Théâtre-Italien de Paris une saison dramatique. Elle refusa les offres qui lui étaient faites pour l'attacher à la Comédie-Française, et fit bien sans doute, car elle ne put jamais se défaire d'un accent italie~ marqué lorsqu'elle parlait notre langue.
Elle est morte à Rome le 8 octobre 1906.
732 ROGER DE BEeuvolR. —Voir : BEAUVOIR (Édouard Roger de). RONZIER-JOLY (Pierre-Barthélemi-Emery-Alphonse). — 7o3z D.
Propriétaire foncier àClermont-l'Hérault (Hérault), né vers 1800, qui, ayant manifesté en 1848 des sentiments républicains avancés, fut en butte à la persécution après le coup d'État. Marié àHenriette-Émilie Bonneville, il avait deux fils :l'aîné fut déporté en Algérie avec lui, le second, Raimond, docteur en médecine, devint médecin militaire (c'est lui l'aide-major que G. S. voit en février 1866 à Paris) et devait mourir le z4 octobre 1857 à Constantine d'une pneumonie (Service historique de l'armée).
Auteur de Les Horizons du ciel.
ROUSSEL (Napoléon). — 715 5 D.

Né à Sauve (Gard) en ISoS, dans une famille protestante, Napoléon Roussel a été pasteur àSaint-Étienne, dans d'autres villes, enfin à Paris. Il a écrit un grand nombre d'ouvrages de propagande protestante.
Il est mort à Genève le g juin 1878.
ROUVIÈRE (Philibert-Alphonse). — 6758 D, 6goa.
Cet artiste original et curieux, «petit moricaud nerveux, ayant gardé jusqu'à la fin l'accent du Midi », est né à Nîmes le 3o ventôse an XIII (z1 mars 1805), d'Antoine Rouvière, négociant, et d'Antoinette Vexdat, qui le poussèrent d'abord vers le notariat. II obliqua bientôt vers la peinture, pour laquelle il avait des dons, et exposa plusieurs années de suite au Salon. Mais c'est finalement la carrière dramatique qui l'absorba tout entier. Il entra à l'Odéon, passa au Théâtre- Historique de Dumas, à la Porte-Saint-Martin. à la Gaîté, obtint, dans MaPtre Favilla de G. S. à l'Odéon, en 1855, un extraordinaire succès qui le fit engager pour trois ans à la Comédie-Française où il tint le principal rôle (Jacques) dans Comme il vous plaira. On le vit au Théâtre du Cirque par la suite. Il avait fortement marqué de son talent le rôle d'Hamlet et celui de Mordaunt des Mousquetaires.
Dans Conter d'Automne, Champfleury le campe sous le nom du comédien Trianon. Manet a fait son portrait dans le rôle d'Hamlet. Baudelaire lui a consacré un article et une notice nécrologique. G. S. lui a dédié MaPtre Favilla. Voilà qui ne désigne pas un acteur indifférent.
733 Mort à Paris le Ig octobre ISGS, il repose au cimetière Mont- martre.
RovY (Claude-Ernest-Henri). 6535, 7128 D.
Fils de Claude-Daniel Rouy, administrateur de la Prerre, il devint gérant de ce journal avec Girardin, puis avec Millaud et Solar et assura la rédaction en chef de 18Gz à 1866. Né le Io août 18zG, à Paris (SQ arrt ancien), il est mort en 1878.
ROYER (Alphonse). — 6543, 6834, 6887, G947D•
Cf. notice, t. XII, p. 7Gg.

SAINT-AUBIN-DESLIGNIÉRES (Marie-Émilie Roverolis de Rigaud
Maîtresse de la pension dans laquelle Jeanne Clésinger va mourir. Elle était née à Paris le 23 novembre 1811, avait obtenu son diplôme de maîtresse de pension le 3o rnars 1839, celui de maîtresse d'institution le 2g décembre 1842.
L'institution, fondée en 1828, tenue antérieurement par les dames Villeneuve, était située quartier Beaujon, Io, rue Chateaubriand, aux Champs-$lysées.
SAINT-VICTOR (Paul-Jacques-Raymond Bins, comte de). G94zD, 6984, 7o1z, 7o8G.
Écrivain élégant et châtié, qui tint successivement le feuilleton du Payr de IHSI à 1855, celui de la Prerre, où il succédait à Théophile Gautier, de 1855 à 1868, celui de la Liberté. Il a publié plusieurs ouvrages, dont les plus connus sont Hommer et dieux (1867) études historiques et littéraires, Barbares et banditr, La Prurre et !a Commune (1871). L'éclat de son style l'a fait appeler « le don Juan de la phrase ». Fils d'un écrivain royaliste (r77z-1858), Saint-Victor était né à Paris le 11 juillet 18z5. Il y est mort le g juillet 1881. G. S. entendait lui dédier Teverino dans l'édition projetée en 1875.
SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). — 6775 n, Cf. notice, t. II, p. g 3 5
SAMSON (Joseph-Indore). — Gg2g, 7oG2.
Cet acteur célébre du xlxe siècle était né à Saint-Denis (Seine) le z juillet 1793. Petit clec d'avoué, puis copiste, il rêvait du théàtre. Entré au Conservatoire en 1872, il obtint le prix de
734 comédie, joua à la banlieue, à Rouen, à l'Odéon. La Comédie- Française l'attira, il y fit ses débuts en avril 18z6, fut nommé sociétaire un an après, et, sauf une courte infidélité, ne la quitta plus. Il y joua z5o rôles, dont beaucoup de créations importantes, avec un talent qu'on disait c mordant et incisif ». Doyen en 184z, il prit sa retraite en 1863 et reçut le 4 août t 864 la croix de la Légion d'honneur.
Professeur au Conservatoire, il forma des élèves prestigieux, comme Rachel et les deux Brohan.
II fut aussi auteur dramatique.
Il tint un rôle dans la pièce de circonstance de G. S. en 1845, Le roi attend.
Sa fille Caroline épousa l'acteur Francis Berton, qui interprétera plusieurs pièces de G. S.
Samson est mort à Auteuil le z8 mars 1871. Sa tombe est au cimetière Montmartre.
SANDRÉ (Michel-Marie-Gurtave). 6746 D, 7o15, 7048> 7053 7170.
Cf. notice, t. VI, p. 953•
SIMONNET (Marie-Léontine Chatiron, Vve Théophile). — 71 z7. Cf. notice, t. VIII, p. 799 et t. XI, p. 78g.
SIMONNET (René). — 6978.
Fils aîné de Théophile Simonnet et de Léontine Chatiron, René Simonnet était donc petit-neveu de G. S. Né à Mont- givray (Indre) le 16 février 1844, il fera des études de droit et deviendra magistrat. Il est mort président de la Cour d'appel de Bourges le Iz mai 1897. Il avait épousé Angèle Marandon, fille d'un tanneur d'Argenton. G. S. avait projeté de lui dédier Iridora dans l'édition de 1875.
So1.Ms (Marie-Laetitia-Studolmine Bonaparte-Wyse, Mme
Frédéric-Joseph de). — 6657.
Son père, Thomas Wyse, avait épousé Laetitia Bonaparte, fille de Lucien, prince de Canino. Marie, née à Waterford (Angleterre) le z5 avril 1833, était donc cousine de Napoléon III.
Fort jolie et très turbulente, de mæurs assez libres, elle a été mal appréciée de son impérial parent, et condamnée à l'exil en 1853. Elle se créa une petite cour à Aix, en Savoie.
735 Elle s'est mariée trois fois :avec le comte de Solms qui la laisse veuve en 18G;; avec le ministre italien Urbain Rattazzi qui meurt en 1873 ;avec un noble espagnol, don Luis y Rute. Elle a eu aussi plusieurs amants, dont Eugène Sue et François Ponsard.
Elle avait des ambitions littéraires et écrivit beaucoup sous plusieurs pseudonymes (baron Stock, vicomte de Tresserve, L. de Bare, vicomte d'Albens, etc. En I S 5 S, elle a signé de son nom, cette fois, George Sand (Bruxelles, Méline, Cans et Cie}. Cette brochure de 71 pages avec portrait d'après Calamatta contient seulement 31 pages consacrées à G. S. (le reste étant constitué de lettres inédites de Goethe), avec de notables erreurs. Une des plus jolies mérite qu'on la cite tout au long « Après son procès, Michel de Bourges la mit en rapport avec
les démocrates du Berri Chopin, Godefroy Cavaignac,
Frantz Litz Cric), Ledru-Rollin, Herbert et François Rollinat. »
Elle est morte à Paris le 6 février 19oz.

SonsEl. (Jean-François). — 71z3D.
Auteur d'opuscules qui n'ont pas fait passer son nom à la postérité Du mobile religieux, régulateur des sociétés (1854), et Petit mémoire d'un barbicole (187z-1873). En tout 56 pages!
SvLLr-L$vY (Isaïa Lévy, dit). — 656z, 67zg, 6744, 6gg6. Cf. notice, t. X, p. 879 et t. XI, p. 789.
TxIRx (François-Auguste, dit ALBERT). — 684zD, 6945•

Fils d'Auguste-Jean Thiry, lieutenant et de Marie-Françoise Tournay, il est né à Givet (Ardennes} le zo vendémiaire an XII (1; octobre 1803).
Acteur, il passa à l'Odéon, au Théâtre Molière, à la Comédie- Française où il ne resta que trois ans, de 1831 à 1834, à l'Ambigu, à la Porte-Saint-Martin, au Cirque. «Acteur trop bouillant, au jeu exagéré », dit sa notice nécrologique. On le retrouve régisseur du Cirque en 1850, puis régisseur général à l'Odéon en 1852. C'est là que G. S. l'a connu. Il passera ensuite directeur de la scène à l'Ambigu en 1858. Il est mort à Versailles le Io août 1865.
TISSIER (Mlchel). — 7000 D.
Petit domestique, entré le Io juin 1855 et sorti le 18 juillet, d'aprés l'Agenda de 185 5
736 716 INDEX DES CORRESPONDANTS TORRS {Mme N...). - 7176.
Personne non identifiée. Italienne, de Gênes probablement, amie de Mme Rebizzo.
TOURANGIN (Alberte-1:IiZa). - 6$71, 6756, 6763, 6798, 6863,
6885 D, 6913, 6973, 7029, 7154•
Cf. notice, t. III, p. 8gg.
TOURREIL (Gervais). - 6761 D.
Né à Bagnéres-de-Bigorre (Htes-Pyrénées) le zo août 1823, est étudiant à Toulouse, déjà marié, père de deux enfants, quand il écrit à G. S. en 1855. Il pensait alois s'établir en Amérique du Sud. Y a-t-il emporté la réponse de G. S.?
TRICDCHE (N...). - 7181 D.
Carrossier et voiturier de Châteauroux.
TRUMEAU (Pierre-Théophile). - 6363 n.

Né à Issoudun le 3 juillet 1788, devint Conseiller de préfecture, puis fonda une banque à Châteauroux.
Marié àLouise-Catherine Dupertuis le 3 avril ISzo, il eut au moins deux enfants, Édouard, et Éliane qui devint la femme de Gustave Papet.
II est mort à Châteauroux le 7 mai 1859.
VAËz (Gustave-Jean-Nicolas Van Nieuwenhuysen, dit). -6537D,
6541,
6543, 6557, 6647,
6679,
6759, 6771, 6773>
6777, 6799>

6807,
6817D, 68zo, 6830,
6834,
6860, 6glz, 6948,
6957,6969,

70$7.
7147•



Cf. notice t. XII, p. 763.
VALLET DE VILLENEUVE (François-Kené, comte). - GG16, 6g14,
6970, 7003, 7023, 7163•
Cf. notice, t. I, p. I OI g.
VERGNE (Étienne-Ernest). - 6800.
Né à Cluis (Indre) ]e 3 novembre 1816, avoué à la Châtie à partir de 1844. Fut marié deux fois I°) à Catherine-Philip- pine Lucas, morte en 183 3 en lui laissant une fille, z°) à Marie- Jenny Bavet-Duvignaux, qui lui donna un fils et une fille.
737
VERNET (Émile-Jean-Horace). — 6661, 666z, 7184 D.

Ce peintre célébre, d'une lignée d'artistes, est né à Paris le 3o juin 1789, &ls de Carle (1758-1836) et petit-fils de Joseph (1714-1789)•
Doué d'une grande, trop grande facilité, il connut le succès dès son début. Spécialiste des tableaux de bataille, il fut le peintre officiel de Louis-Philippe, puis de Napoléon III. A l'Exposition universelle de 1855, il avait reçu la grande médaille d'honneur, décernée par un j ury de peintres européens Il est mort à Paris Le 17 janvier 1863, membre de l'Institut, grand officier de la Légion d'honneur.
VIALON (Jean-Joseph-Simon-Pro.rper). — 676oD, 6878, 7174. Cf. notice, t. XII, p. 766.
VIALON (Marie-Magdeleine-Jeanne-Gabrielle de Iiardonnet des Martels, dite Jenny, Mme Prosper}. — 6603, 676oD.
Née à Aigueperse (Puy-de-Dôme) le 7 août 1816, Elle-même écrivait sous le pseudonyme de Jean-Jacques des Martels. Elle survécut longtemps à son mari, et il semble qu'elle ait eu une vieillesse besogneuse.
Elle est morte à Paris, 34, rue Lhomond (5 e) le z4 janvier 1894.
VIARDOT (Pauline Garcia, Mme Louis). — 688z, 6904, 6974, 7060.
Cf. notice, t. IV, p. 904, et t. X, p. S80.
VILLAFRANCA (Edoardo Alliata, prince de). — G789D, 7067.
On a peu de renseignements sur cet aristocrate italien, sur- chargé de titres, Ize prince de Villafranca; duc de Salaparuta, grand d'Espagne de Iere classe, prince de Montereale, duc de Saponara, marquis de Santa-Lucia, baron de Mantra, seigneur de Mangiavacca, Viagrande, etc.
Il était né en 1818. Marié, mais séparé, il vivait avec Ida Ferrier, femme séparée d'Alexandre Dumas père, avec laquelle il vint à Nohant en octobre 1855. Il est mort en 1898.
On trouvera dans le Bulletin n° 6 (1977) des Amis d'Alexandre Dumas, un article très intéressant de M. Jean de Lamaze sur Ida, la «marquise de 1a Pailleterie », article documenté par une correspondance inédite, récemment passée en vente, entre le prince et le peintre Adrien Danzats.
738 VtNçwxn (Pierre-Denis). — 7to3.
Cf. notice, t. X, p. 880.

WAPLER (Alphonse). — GSi 3 D.
Écrivant à G. S. en août z 85 5, il se dit négociant à Mulhouse. Mais on ne trouve pas son nom au Bottin de r 85 5